La Suisse va arrêter les tests de drone dans le Golan « occupé »
Le ministre de la Défense suisse dit que les trois visites d’officiels sur des bases aériennes dans le Plateau du Golan étaient "contraires" à sa politique étrangère
La Suisse a déclaré que des officiels suisses ne seraient plus autorisés à visiter le Plateau du Golan, après avoir reconnu que du personnel gouvernemental avait visité le « territoire occupé » à trois occasions pour observer les tests de drones.
Dans un communiqué publié mercredi, le ministre suisse de la Défense a déclaré que les officiels ont visité la base aérienne de Pik dans le Golan en 2012, 2013 et 2015 pour assister à des tests de vols du drone Hermes 900, que la Suisse achète au constructeur israélien Elbit Systems.
Le communiqué expliquait que les officiels n’étaient pas au courant que la base aérienne était située en « territoire occupé » et leurs visites du site étaient contraires aux politiques du ministère des Affaires étrangères du pays.
Le communiqué précisait également qu’aucun autre voyage vers la base aérienne n’a eu lieu depuis que le ministère a entendu parler de la visite en août et que tous les autres tests auraient lieu dans un « territoire israélien reconnu ».
Israël a capturé le Plateau du Golan pendant la Guerre des Six jours 1967 avec la Syrie et a ensuite étendu la loi israélienne à la zone en 1981, même si la décision n’a pas été reconnue par la communauté internationale, dont une grande partie considère que le Golan appartient toujours à la Syrie.