Israël en guerre - Jour 375

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La Vieille Ville de Jérusalem, autrefois très animée, est aujourd’hui déserte

Un boutiquier palestinien dit que « même les murs pleurent » ; craignant un débordement des troubles, Israël a renforcé les contrôles de sécurité dans la zone

Des Palestiniens passant devant des boutiques fermées dans la Vieille Ville de Jérusalem, le 16 octobre 2023. (Crédit : Jon Gambrell/AP)
Des Palestiniens passant devant des boutiques fermées dans la Vieille Ville de Jérusalem, le 16 octobre 2023. (Crédit : Jon Gambrell/AP)

Depuis plus de 100 jours que dure la guerre entre Israël et le Hamas, la boutique d’antiquités de Rami Nabulsi, dans la Vieille Ville de Jérusalem, n’a vu pratiquement aucun client. Il continue néanmoins à traverser les rues pavées tous les jours pour ouvrir sa boutique.

La Vieille Ville, entourée d’anciennes murailles et abritant des sites sacrés du judaïsme, du christianisme et de l’islam, est généralement très animée, bondée de fidèles et de touristes du monde entier.

Depuis le début des combats, la zone est devenue « comme un désert », indique Nabulsi, un Palestinien résidant dans la Vieille Ville, à Jérusalem-Est.

« Jérusalem était censée être une ville de joie », explique-t-il. « Maintenant, quand vous marchez dans la ville, même les murs pleurent. »

Craignant un débordement des troubles, les autorités israéliennes ont renforcé les contrôles de sécurité aux alentours de la Vieille Ville, en particulier près des lieux saints qui sont des points sensibles.

Le trafic à l’aéroport international de Ben Gurion, près de Tel Aviv, a chuté de 78 % en novembre et de 71 % en décembre par rapport à l’année précédente, selon les chiffres de l’autorité aéroportuaire israélienne.

Dans la ville de Bethléem, en Cisjordanie, les hôtels et autres entreprises touristiques disent avoir connu l’un des pires Noëls jamais enregistrés.

Avant le déclenchement des hostilités, Juifs, Musulmans et Chrétiens passaient tous les jours par les portes de la Vieille Ville de Jérusalem pour aller prier ou faire quelques emplettes.

Aujourd’hui, des rangées entières de magasins ont fermé leurs portes. Ils préfèrent faire des économies, explique Nabulsi, un bijoutier.

Son magasin est toujours ouvert, mais il ne vend pratiquement plus rien.

Alors il s’assoit dehors, lit le journal, nourrit les chats du quartier et dépoussière les étagères en bois, en attendant les clients.

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