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La violence antisémite dans le monde en 2019 actuellement à son paroxysme

Près des trois quarts des incidents signalés par le CJE sont des actes de vandalisme, des incendies criminels ou des agressions : "les attaques plus graves se sont multipliées"

Des membres de la communauté juive se rassemblent devant la maison du rabbin Chaim Rottenberg à Monsey, à New York, le 29 décembre 2019, après une attaque à la machette qui a eu lieu la nuit précédente à l'intérieur de la maison du rabbin pendant Hanoukka. (Kena Betancur/AFP)
Des membres de la communauté juive se rassemblent devant la maison du rabbin Chaim Rottenberg à Monsey, à New York, le 29 décembre 2019, après une attaque à la machette qui a eu lieu la nuit précédente à l'intérieur de la maison du rabbin pendant Hanoukka. (Kena Betancur/AFP)

JTA – Le nombre de crimes antisémites – violents – répertoriés dans le monde l’année dernière a atteint 456 cas, soit une hausse de 18 % par rapport à 2018 et le plus grand nombre de cas depuis 2014, a déclaré le Congrès juif européen (CJE).

Le CJE et le Centre Kantor pour l’étude du judaïsme européen contemporain ont présenté ces données lundi dans un rapport, le Rapport annuel sur l’antisémitisme dans le monde en 2019.

Plus d’un quart des incidents classés dans le rapport comme violents désignaient des menaces. Le reste concernait des violences physiques réelles, dont 242 cas de vandalisme, 21 cas d’incendie criminel et 62 agressions contre des personnes, dont environ un quart avec une arme.

Les données n’ont pas été rassemblées par pays, bien que le rapport inclue de nombreux pays occidentaux et des pays à forte population juive.

« Non seulement les chiffres ont augmenté considérablement, mais les attaques plus graves se sont multipliées, ce qui devrait être extrêmement inquiétant pour les dirigeants et les autorités du monde entier », a écrit le président du CJE, Moshe Kantor, dans un communiqué accompagnant le rapport.

Une croix gammée sur la façade d’une ancienne synagogue à Mommenheim, dans l’est de la France, le 4 mars 2019. (Crédit : AP Photo/Jean-Francois Badias)

Il a ajouté que la pandémie de coronavirus est en train de changer la manière dont l’antisémitisme s’exprime.

« Depuis le début de la pandémie de Covid-19, on a constaté une augmentation significative des accusations selon lesquelles les Juifs, en tant qu’individus et en tant que collectif, sont à l’origine de la propagation du virus ou en tirent directement profit », a dénoncé M. Kantor. « Le langage et les images utilisés montrent clairement une résurgence des ‘calomnies’ médiévales lorsque les Juifs étaient accusés de propager des maladies, d’empoisonner des puits ou de contrôler les économies ».

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