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Lamont Hill garde son poste malgré son « libérer la Palestine du fleuve à la mer »

Le conseil d'administration de la Temple University est "déçu" par les propos qu'il a tenus à titre privé, mais affirme qu'il a droit à la protection de la liberté d'expression

Marc Lamont Hill prend la parole aux Nations Unies le 28 novembre 2018. (Capture d'écran : YouTube)
Marc Lamont Hill prend la parole aux Nations Unies le 28 novembre 2018. (Capture d'écran : YouTube)

Marc Lamont Hill, un commentateur politique qui a été licencié par CNN après qu’une vidéo de lui a fait surface dans laquelle il lançait un appel pour « une Palestine libre du fleuve à la mer » ne perdra pas son poste d’enseignant, selon Temple University.

Le conseil d’administration de l’école de Philadelphie a fait part de sa « déception, de son mécontentement et de son désaccord avec les propos du professeur Hill » tenus à la fin du mois dernier lors d’une manifestation organisée aux Nations unies à l’occasion de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien.

Hill, professeur d’études des médias et d’éducation urbaine et animateur de l’émission de télévision « Our World with Black Enterprise », s’est ensuite excusé d’avoir utilisé une expression associée aux extrémistes palestiniens, que beaucoup considéraient comme un appel niant le droit d’Israël à exister.

Un communiqué de Temple, mardi, disant que Hill resterait à l’université, citait la Constitution.

« En prononçant ce discours en dehors de son rôle d’enseignant et de chercheur à Temple, le professeur Hill ne s’exprimait pas au nom de l’Université, ni en tant que représentant », indiquait le communiqué.

« Nous reconnaissons que les propos du professeur Hill n’engagent que lui, que son discours en tant que personne privée a droit à la même protection constitutionnelle que tout autre citoyen, et qu’il a expressément dénoncé dans ses déclarations suivantes l’antisémitisme et la violence antisémite. »

Dans un éditorial publié dans le journal local de Hill, le Philadephia Inquirer, il a écrit : « Les critiques de cette phrase ont insinué que j’appelais à la violence contre le peuple juif. En toute honnêteté, j’ai été stupéfait, et attristé, que cela ait été perçu ainsi ».

« La Palestine du fleuve à la mer » était un slogan de l’Organisation de libération de la Palestine depuis sa fondation en 1964, revendiquant un État palestinien entre le Jourdain et la mer Méditerranée et rejetant le contrôle par Israël de toute terre de la région, y compris les zones contrôlées par Israël avant 1967. Il est ensuite devenu un slogan politique populaire utilisé par les Palestiniens qui rejettent tout compromis avec Israël, notamment l’organisation terroriste du Hamas, qui appelle à la destruction d’Israël.

M. Hill a expliqué dans son éditorial qu’il demandait que justice soit rendue dans la région allant du Jourdain à la mer Méditerranée, sous la forme d’un seul État démocratique binational qui englobe Israël, la Cisjordanie et Gaza.

« Tout au long de mon discours, j’ai parlé explicitement de la nécessité d’une réforme politique israélienne, en particulier en ce qui concerne les citoyens arabes d’Israël. J’ai également appelé à un redécoupage des frontières jusqu’aux frontières d’avant 1967, ainsi qu’à un plus grand respect des droits de l’homme pour ceux vivant en Cisjordanie et à Gaza. A l’époque, je pensais que ces exigences formulées dans le discours reflétaient suffisamment ma foi dans un changement radical au sein d’Israël, et non dans le désir de sa destruction », a-t-il écrit.

« Manifestement, ce ne fut pas le cas ».

« Je prends au sérieux les voix de tant de frères et sœurs juifs, qui ont interprété mes propos comme un appel à la violence ou un soutien à la violence. Plutôt que d’entendre une solution politique, beaucoup ont entendu un appel qui a réveillé une longue et profonde histoire de violence contre le peuple juif. Bien que ce soit la chose la plus éloignée de mon intention, ces mots en particulier ont clairement causé de la confusion, de la colère, de la peur et d’autres formes de préjudice. Pour cela, je suis profondément désolé », a-t-il écrit.

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