L’appel d’une mère « des prières, de l’énergie positive, tout » pour les jeunes
"Quelque part, probablement dans la région de Hébron, il y a une cache avec les trois adolescents", a déclaré Rachel Fraenkel. "Nous avons besoin que les gens condamnent l’enlèvement, qu’ils fassent pression par tous les moyens possibles"
David est le fondateur et le rédacteur en chef du Times of Israel. Il était auparavant rédacteur en chef du Jerusalem Post et du Jerusalem Report. Il est l’auteur de « Un peu trop près de Dieu : les frissons et la panique d’une vie en Israël » (2000) et « Nature morte avec les poseurs de bombes : Israël à l’ère du terrorisme » (2004).
NOF AYALON, centre d’Israël – The Times of Israel s’est entretenu avec Rachel Fraenkel jeudi après-midi, dans un paisible jardin près de la maison de famille à Nof Ayalon, deux semaines après que son fils Naftali, âgé de 16 ans, ait été enlevé avec Gil-ad Shaar, 16 ans, et Eyal Yifrach, 19 ans.
Nous l’avions contactée parce qu’elle disait vouloir que le monde entier, et le monde juif en particulier, fasse plus, fasse tout ce qu’il pouvait afin d’aider à un retour sain et sauf à la maison des trois jeunes Israéliens enlevés. Nous pensions que nous pouvions l’aider à faire passer ce message.
Inutile de dire que c’était tout sauf un entretien banal. Je lui ai expliqué dès le début que l’entretien durerait le temps qu’elle souhaiterait, et qu’elle ne répondrait qu’aux questions auxquelles elle souhaitait. Elle a répondu à tout, avec franchise et sans détours. Certaines de ses réponses sont remarquables.
Après deux semaines de calvaire qu’aucun parent ne devrait avoir à subir, Rachel Fraenkel fait preuve d’un optimisme impressionnant, d’une foi puissante. Cette foi est tout sauf un aveuglement et une arrogance. Au milieu de cette souffrance inimaginable, elle est soucieuse que les autres qui prient pour elle et sa famille, et pour les autres familles, ne perdent pas leur foi si, selon son expression, elle venait à apprendre la « pire des nouvelles ».
Elle est également très sensible aux implications plus générales de la réponse à donner au groupe terroriste responsable de l’enlèvement. La femme qui crie sur le toit, si cela devait arriver, ne devrait pas prendre les décisions, explique-t-elle. Prenons le temps de penser.
Je ne veux pas trop prolonger cette introduction. Je soulignerais seulement que Rachel Fraenkel a également noté que chacun a « sa propre façon d’envoyer des énergies positives » et que nous « faisons tous ce que nous pouvons ».
Alors, faisons tous, ce que nous pouvons.
J’ai commencé notre conversation en lui demandant de m’en dire plus sur sa famille, sur leurs racines avec l’Amérique, sur leur arrivée en Israël. Les déclarations suivantes sont une transcription très légèrement remaniée de l’entretien qui n’aurait pas eu lieu dans un monde meilleur.
Rachel Fraenkel : Ma famille est américaine. Mes parents vivent actuellement en Israël, mais ils sont originaires des Etats-Unis. Mon frère vit à New York comme tous mes cousins. Certains sont récemment venus en Israël. J’ai grandi sans mes cousins puisqu’ils habitaient tous à New York.
The Times of Israel : Alors vous êtes venue ici… ?
Mes parents sont venus. Mes frères et sœurs, certains d’entre eux sont nés là-bas, certains ici. Je suis la plus jeune. Moi et mes sept enfants sommes citoyens américains. Je suis née ici. Mes parents sont de New York et toute ma famille, au sens large du terme, est de New York. J’ai vécu entre ici et là-bas. J’ai passé plusieurs années avec mes parents, et je suis revenue ici, mais la plupart de ma vie, j’ai été ici.
Qu’avez-vous fait avant de vous marier et d’avoir des enfants ? Quelle était votre profession ?
C’est une question très américaine. Et vous savez pourquoi ? Parce que les femmes américaines arrêtent de travailler lorsqu’elles ont des enfants.
Je travaille à temps plein dans deux postes. J’enseigne les études juives. Il y a tout ce monde de féministes juives orthodoxes qui rajeunissent la Torah, grâce au fait que les femmes s’investissent dans le monde des études de la Torah. Je suis yoetzet halacha à Nishmat, ce qui veut dire que je réponds à des questions halakhiques. J’enseigne à Nishmat et aussi à Matan. Il y a des endroits qui enseignent la Guemara et la Halakha, et, disons, jusqu’il y a environ 25 ans, ne le faisaient pas. J’en fais donc partie.
Alors vous dépassez les limites de ce que les femmes peuvent faire dans le domaine…
C’est dans le domaine de halakha. A ce jour, nous y sommes déjà. Si nous pouvons être des neuroscientifiques, alors on peut apprendre un peu de la Halakha.
Vous avez donc 7 enfants, et Naftali est le numéro ? (Fraenkel indique des doigts). Le deuxième, n’est-ce pas ? Comment sont-ils répartis entre filles et garçons ?
Nous avons deux garçons, et quatre filles et mon plus petit est un garçon.
Son grand frère allait-il à la même yeshiva ?
Il allait à la même yeshiva, Mekor Chaim. C’est un lycée, et il y est allé pendant 4 ans, il vient juste de terminer l’année dernière, et Naftali était, est, en première.
Qu’a fait ensuite votre aîné ?
Maintenant, il a décalé son service militaire afin de pouvoir étudier dans une yeshiva, et ensuite il ira faire son service.
Et le choix de cette yeshiva ? Pourquoi là-bas ? Sa position physique (dans le Gush Etzion au sud de Jérusalem) a évidemment sa signification, mais je suis sûr que ce n’est pas la raison pour laquelle vous l’avez choisie. Alors pourquoi choisir cette yeshiva ?
Tout d’abord, c’est juste à 12 minutes de Jérusalem, donc ce n’est pas loin de tout, et cela fait totalement consensus [dans l’espace politique israélien]. Même si cela devait se produire ailleurs, cela serait le même sentiment d’horreur. Mais cela fait totalement consensus, avec tous les accords. (Israël voudrait insister pour garder le contrôle du Gush Etzion en cas d’accord permanent avec les Palestiniens).
La yeshiva est un endroit très, très particulier. C’est un lycée et une yeshiva. C’est un concept éducatif… c’est difficile à décrire. C’est très ouvert d’esprit et sensible. L’objectif de donner le pouvoir aux étudiants, non pas de les transformer en quelque chose de spécifique, mais de préparer ce qu’ils sont. Il s’agit d’y parvenir à travers la Torah, et les études du lycée. Le directeur et les enseignants sont étonnants.
Il aime y aller ?
Oh oui.
Venons en maintenant à l’événement terrible d’il y a deux semaines. La façon dont vous y avez réagi a été vraiment incroyable, pour les personnes regardant de l’extérieur. C’est peut-être une source d’inspiration pour certaines personnes. Vous avez l’air d’être très forte, et je ne sais pas si c’est ce que vous ressentez, et comment parvenez-vous à être aussi forte.
J’ai le sentiment que si je dois craquer, je peux toujours le faire après. Si cela se finit par l’horreur, je ne donnerai pas d’entretiens, alors il y aura assez de temps. Maintenant, je suis très optimiste. Nous avons toutes les raisons de croire qu’ils sont en vie et nous avons besoin d’être patients. Une crise d’angoisse n’aide pas à la patience, pas plus que tout autre chose qui serait considéré plus adapté. Mais, en vérité, j’ai le sentiment que nous n’avons pas beaucoup de choix. Pour le moment, c’est ce que je dois faire.
Je ne sais pas s’il y aurait quelque chose de plus adapté.
Non, les gens disent, « Comment pouvez-vous être aussi [forte] » ? Alors je dis, est-ce que j’aime mon enfant moins parce que je ne craque pas ? Non, je meurs d’envie de le voir. Je ne peux pas l’exprimer avec autant de paroles.
Quelles sont les sources de cet optimisme ? Que vous dit-on ?
Il est absolument clair que ce qui a été préparé en ce qui concerne les terroristes est un enlèvement qui avait pour but de préserver [les trois jeunes], de prendre soin d’eux, quels que soient leurs plans. Nous avons des preuves de cela. Il n’y a pas d’éléments indiquant qu’ils auraient été gravement blessés, ou quoi que ce soit dans le genre. Alors avec ces deux éléments, je suis optimiste. Tout le monde considère qu’ils sont vivants, même si tout peut mal tourner.
Comment se passe la coopération avec l’armée, le Shin Bet et les dirigeants politiques ? A-t-elle été bonne ?
Cela a été excellent. Nous avons notre propre équipe à la maison qui dispose de négociateurs et de psychologues. Il y a des officiels de l’armée qui nous tiennent informés sur tout. Ils ont des questions pour nous, et nous avons des questions pour eux. Ils nous protègent de toute la désinformation qui a été répandue sur WhatsApp ou ailleurs. Il y a beaucoup de confiance et, à ce stade, nous avons l’impression que tout le monde donne son maximum. Je ne suis pas naïve, je dois voir les choses d’en haut. Je ne fais pas une confiance aveugle à n’importe qui, mais pour le moment, nous avons l’impression que tout est mis en œuvre.
Vous êtes allées à Genève (au Conseil des Nations unies mardi) pour demander aux monde de faire plus. Qu’a-t-on déjà dit et quelles sont les choses que vous voudriez voir faire ?
Quelque part, probablement dans la région de Hébron, il y a une cache avec les trois jeunes. Certains ravisseurs se cachent, et ils se cachent très, très bien. Je ne suis pas sûre de ce qui les affecte directement. Je ne sais pas quoi que ce soit que je puisse faire pour les affecter.
Pourtant, tout ce que je fais pour que le monde le sache pourrait aider. Dans le monde, les gouvernements de la planète, les gens peuvent condamner l’enlèvement, demander la libération immédiate et faire pression sur les Palestiniens, le Hamas.
Les Palestiniens [du dirigeant de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas] l’ont condamné très fermement. N’importe quel moyen de pression à disposition pourrait permettre à mon gouvernement de continuer à faire ce qu’ils essaient de faire, de trouver les enfants. Cela pourrait créer, vous voyez… Nous faisons tous ce que nous pouvons.
Je ne sais pas ce qui pourrait faire la différence. Je ne sais pas si quelqu’un a un moyen de pression sur son propre gouvernement, et si ce gouvernement fera pression sur le Hamas. Cela dépend. Je ne sais vraiment pas d’où viendra la solution. Les soldats sont là-bas, les services de renseignements sont là-bas, le gouvernement travaille 24 heures sur 24 pour cela, je dois bien faire ce que je peux.
Alors je suis allée aux Nations unies. Les Nations unies sont un endroit où l’on peut avoir ses deux minutes, mais une fois [que le sujet a été abordé] là-bas, cela devient un sujet très connu, vous avez des entretiens avec divers… facteurs et personnes dans le domaine. Je ne sais pas d’où ça va venir, mais nous devons tous faire quelque chose.
Comment c’était aux Nations unies ? Tous ces discours hostiles avant et après le vôtre ?
Avant cela, ils ne savaient pas qui j’étais, et ensuite je suis partie. Alors j’ai eu mes deux minutes. Le tout était de faire les deux minutes, très condensées. Ils éteignent le micro [si vous dépassez votre limite de temps].
Ce discours était diffusé dans différents endroits. C’était une sorte de drame, mais il a eu son exposition en fin de compte. Alors une fois qu’un sujet y a été présenté, on comprend que c’est une cause légitime. Je ne me suis pas embarrassée à écouter toute la haine qui était autour [sous forme de discours virulents contre Israël qui ont été faits par d’autres participants de la session].
Une des autres mères, et j’en étais très surpris, a été hier très critique à l’égard du Premier ministre [au sujet de la fin d’un grève de la faim par des prisonniers de sécurité palestiniens]. J’ai été surpris par cela parce que c’est prendre une position que certaines personnes approuvent et d’autres non. Vous [les parents] n’aviez pas fait cela avant, alors comment cela se fait-il ?
Vous savez comment cela fonctionne. Elle disait qu’à 95 %, « je leur fais confiance, ils font un travail super, je leur donne mon soutien… », ensuite elle a fait une remarque critique et c’est la seule chose qui a été retenue.
Nous sommes six. Grâce à Dieu, nous avons des relations merveilleuses. Nous avons un destin commun, et la foi. Nous nous entendons très bien, mais elle a sa propre personnalité. Elle peut donc dire ce qu’elle veut.
Alors vous ne faites pas de stratégie, vous ne vérifiez pas tout trois fois avant de le dire ?
Nous essayons de ne pas être stupides, mais nous n’avons personne qui nous dit quoi faire, quoi dire ou quoi ne pas dire. Elle a senti que c’était très important pour elle de le dire, alors elle l’a dit. Bien sûr, elle veut dire que les 95 % de son soutien aux actions du gouvernement ne fait pas moins que l’unique phrase de critique.
Qu’en est-il de la possibilité d’accords d’échanges de prisonniers ? Israël a une histoire qui est inexplicable à quiconque n’est pas en Israël. Nous avons fait ces accords véritablement très discutables au cours des dernières années, avec cette détermination de faire tout notre possible [pour récupérer nos prisonniers]. Avez-vous une position commune là-dessus ? Avez-vous une position personnelle sur ce qui devrait être fait ?
Cela pourrait vous surprendre, mais le sujet n’a jamais été abordé entre nous. En tant que parents, nous passons des heures et des heures ensemble. Nous sommes allés à Genève ensemble, les mères. Cela n’est jamais venu dans les discussions. C’est une question très compliquée à laquelle j’ai réfléchi avant de devenir une mère [dans cette situation]. Même avec mes étudiants, il y a des aspects de la Torah dans ces questions.
C’est quelque chose dont nous parlons tous en tant qu’Israéliens. Maintenant que je suis dans cette position, que je n’ai pas souhaitée, je ne m’engage pas dans ce débat afin de préserver mon énergie et mes réserves pour gérer la situation. Je ne vais pas m’exprimer publiquement parce que je ne veux pas être au milieu de cette dispute. Les parents ne devraient pas en prendre part.
C’est une position à prendre très en retrait. A n’importe quel niveau de réflexion logique, on perçoit simplement que ces accords sont terribles, mais si cela devait m’arriver, je crierais sur les toits. Et vous, vous dites, « non, en réalité vous ne devez pas m’écouter. »
Il se pourrait bien qu’un jour je crie sur les toits. Pourtant, maintenant, je vous dis, quand vous voyez la femme crier sur le toit, ne l’écoutez pas. Faites ce qui est juste. Maintenant, ce qui est juste pourrait être de mettre en danger un millier de soldats ou de libérer un millier de terroristes capturés. Je ne dis pas [ce qui serait la chose juste à faire]. Je dis simplement que la femme qui crie sur le toit ne devrait pas prendre les décisions.
Lorsque vous étiez au Mur occidental, j’ai été très frappé quand vous avez dit à ces filles qui priaient pour vous que même si des choses terribles ont lieu, « vous restez fortes et unies ». D’où cela vient-il ?
C’est vrai que les trois familles sont des croyants. La foi occupe une place très importante dans nos vies. Je crois que dans cette expérience, nous sommes avant tout des parents. Nos enfants nous manquent terriblement. Nous avons peur, nous sommes anxieux. Les gens disent « Oh, vous avez la foi ». Oui, j’ai la foi, mais je suis une mère.
D’un autre côté, nous avons demandé à plusieurs reprises aux personnes de prier, aux personnes de différentes confessions, et aux personnes laïques. Tous, à leur manière, nous ont envoyé leur énergie positive. La prière est très importante pour moi. Je veux être claire et je me suis répétée plusieurs fois : la prière est très puissante, mais ce n’est pas une garantie de quoi que ce soit.
Je ne savais pas qu’ils prenaient des photos alors [au Mur occidental] mais je pense que les mots qu’ils m’ont entendus dire étaient « Dieu ne travaille pas pour nous ». Je prie de tout mon cœur, cela pourrait être utile. Je crois que cela pourrait aider, surtout quand des milliers et des millions des gens prient. Personne ne me doit rien. Et si demain, que Dieu nous en préserve, je devais entendre la pire des nouvelles, je ne veux pas que mes enfants se demandent où sont allées mes prières.
C’était un groupe d’enfants que je ne connaissais pas et je ressens une responsabilité. Puisse Dieu l’en empêcher, cela ne devrait pas être une crise pour eux.
Parlez-nous un peu de Naftali, ce qu’il aime faire. Faites-nous mieux connaître qui il est.
Ce sont des enfants. Je vais parler de Naftali, même si maintenant j’en connais beaucoup sur Gil-ad et Eyal également parce que j’ai passé beaucoup de temps avec leurs mères, et nous parlons sans cesse de cela. Naftali a 16 ans, il est au lycée, c’est un étudiant très brillant. Il est un peu cynique, il a un sens de l’humour cynique.
C’est un excellent joueur de basket-ball et il aime beaucoup la musique. Depuis l’été dernier, il apprend par lui-même à jouer de la guitare et il y réussit très bien. Il a un mp3 plein de musiques de style différent. Les gens suivent en général une direction, mais il a choisi la musique classique, le jazz, le rock et la musique hassidique et israélienne. Il aime bien tous les styles de musique.
C’est vraiment un enfant amusant. Il était en plein bagruyot, [le bac]. Ses amis étaient chez nous, et ils ont dit « C’est tellement dommage qu’il n’ait pas pu passer ces examens », car la note provient pour moitié de l’école [du travail fourni dans l’année] et pour l’autre moitié du ministère de l’Education [avec l’examen]. La note qu’il a eue de l’école était un 100 parfait. Alors, c’est vraiment dommage. Peu importe. Il y arrivera.
Merci infiniment de nous avoir parlé. Et qu’il plaise à Dieu que les trois jeunes soient bientôt de retour à la maison sains et saufs.
Merci beaucoup.
Nous avons fini ainsi. En un instant, Rachel Fraenkel s’est levée de sa chaise et est partie. Elle est retournée à sa vie.
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