L’archevêque anglican : la Déclaration de Balfour a un goût d’“inachevé”
Pour Justin Welby, tant que la paix ne règne pas dans la région, la déclaration centenaire n'aura pas rempli sa promesse
Justin Welby, l’archevêque anglican en visite en Israël a rencontré le président Reuven Rivlin. Il a affirmé que l’héritage de la Déclaration de Balfour reste « inachevée » tant que la paix ne règne pas dans la région.
« Nous fêtons le centenaire de Balfour, et cette déclaration a permis à de grandes choses de se réaliser », a-t-il dit au président.
« Pour ceux d’entre nous qui sommes des amis proches d’Israël, qui ressentons une admiration immense, une profonde affection, qui méprisent et haïssent l’antisémitisme, qui s’élèvent contre lui où qu’il sévisse, qu’il soit implicite ou explicite, il subsiste un goût d’inachevé. »
« Parce que jusqu’à ce que la paix règne dans la région, la Déclaration de Balfour a un goût d’inachevé », a déclaré Welby.
L’archevêque a expliqué que l’on parviendra à la paix dès lors que toutes les parties seront capables de « poursuivre leurs vies, poursuivre leurs objectifs sans craindre la bombe ni la balle, sans craindre la persécution, qu’elles seront reconnues pour celles qu’elles sont légitimement, en sachant qu’elles pourront élever leurs enfants et les faire grandir dans l’amour du prochain, dans le respect et dans l’écoute malgré les divergences. »
Welby a également confié à Rivlin qu’il a été impressionné par la tradition du système judiciaire indépendant d’Israël.
« Cela témoigne de l’immense force et de la profondeur de cette société, de sa culture et de son histoire », a-t-il analysé.