L’Argentine soutient le patron de l’AIEA face aux « menaces » de l’Iran
Cette déclaration survient après que le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi a dénoncé vendredi les "intentions malveillantes", selon lui, de Rafael Grossi

L’Argentine a apporté son soutien au chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, originaire du pays latino-américain, affirmant que ce dernier faisait face à des « menaces » de l’Iran.
« Nous apportons un soutien ferme au directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, et condamnons catégoriquement les menaces proférées contre lui par l’Iran », a déclaré samedi le ministère argentin des Affaires étrangères dans un communiqué publié sur X.
Cette déclaration survient après que le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi a dénoncé vendredi les « intentions malveillantes », selon lui, de M. Grossi.
Le chef de l’AIEA avait réclamé lundi un accès aux sites nucléaires iraniens afin de pouvoir établir ce qu’il est advenu du stock d’uranium enrichi après les bombardements israéliens et américains contre des sites nucléaires.
« Nous exhortons les autorités de ce pays à garantir sa sécurité ainsi que celle de toute son équipe, et à s’abstenir de toute action susceptible de les mettre en danger », a ajouté le ministère, qui n’a pas précisé la nature des « menaces ».
Israël a attaqué le 13 juin des installations nucléaires et militaires iraniennes dans le but d’empêcher Téhéran de développer une arme nucléaire, une ambition que l’Iran a toujours niée.
Les Etats-Unis se sont joints à la campagne israélienne et ont bombardé trois sites clés du programme nucléaire iranien, que Téhéran affirme être destiné à un usage civil.
Depuis le début de la guerre, les responsables iraniens critiquent vivement l’AIEA pour ne pas avoir condamné les attaques israéliennes et américaines contre les sites nucléaires iraniens.