L’armée va réévaluer certaines parties du plan d’ouverture des unités aux femmes
Un recours a été déposé à la Haute Cour concernant l'inégalité apparente entre les hommes et les femmes dans les unités militaires
Emanuel Fabian est le correspondant militaire du Times of Israël.

Le bureau de la procureure générale a publié lundi une réponse au nom de Tsahal au sujet d’un appel en cours devant la Haute Cour concernant l’inégalité apparente entre les hommes et les femmes dans les unités militaires.
La réponse détaille une série de mesures prises par l’armée israélienne au cours de l’année écoulée pour permettre aux femmes de servir dans certaines unités d’élite qui leur étaient auparavant interdites.
L’armée a affirmé qu’elle poursuivra un programme pilote pour soldates dans l’unité d’élite 669, l’unité d’élite de recherche et de sauvetage héliportée de l’armée de l’Air, et dans Yahalom, une unité d’élite d’ingénierie de combat.
Les premières soldates de l’unité 669 seront incorporées en novembre. Douze femmes ont été incorporées à Yahalom en mars dernier et suivront une longue période d’entraînement. D’autres soldates devraient être incorporées à Yahalom en novembre.
Tsahal a par ailleurs annoncé qu’elle reportait un projet visant à autoriser les femmes à servir comme chauffeurs dans une brigade d’infanterie. Le plan initial – qui comportait peu de détails et aucune date de début prévue, et dont la brigade d’infanterie spécifique n’avait pas été choisie – sera réévalué, a indiqué l’armée.
De même, l’armée a indiqué qu’elle reporte et réévalue les plans visant à inclure éventuellement des soldates dans le Corps Blindé Mécanisé. Ce plan n’avait pas non plus de détails spécifiques lorsqu’il a été initialement discuté par Tsahal.
Les soldates continueront à servir dans une unité de chars au sein du bataillon d’infanterie légère mixte Caracal, qui est stationné à la frontière avec l’Égypte.