Le bilan meurtrier du Hamas semble inclure des morts naturelles – think tank
La Henry Jackson Society a estimé que la majorité des victimes déclarées étaient des hommes de 15 à 45 ans - dont l'âge a souvent été baissé d'un an dans le but de faire croire qu'ils étaient mineurs
Le bilan réalisé par le ministère de la Santé placé sous l’autorité du Hamas, dans le cadre de la guerre à Gaza, semble inclure environ 5 000 Palestiniens qui seraient, en réalité, décédés d’une mort naturelle – notamment des malades atteints d’un cancer dont les noms étaient apparus sur une liste de patients recevant des soins médicaux continus, selon un nouveau rapport qui a été établi par un think-tank britannique.
La Henry Jackson Society a également constaté que la majorité des victimes qui ont été déclarées étaient des hommes de 15 à 45 ans – dont l’âge a souvent été baissé d’un an dans le but apparent de faire croire qu’un plus grand nombre de mineurs avaient trouvé la mort, a indiqué le Telegraph dans un article consacré à cette recherche.
Le think-tank a précisé que le bilan comprenait également des résidents de Gaza tués par les roquettes tirées par les terroristes qui sont retombées dans la bande, ainsi que des habitants qui ont perdu la vie pendant les distributions d’aide alimentaire – ce qui avait été le cas, entre autres, d’un jeune homme de 17 ans qui avait été abattu par le Hamas au mois de décembre dernier alors qu’il attendait de recevoir de l’assistance humanitaire pour sa famille.
Le pogrom commis par le Hamas – les hommes armés avaient massacré plus de 1 200 personnes, des civils en majorité, et ils avaient kidnappé 251 personnes, prises en otage dans la bande de Gaza – a été à l’origine de la guerre actuelle au sein de l’enclave côtière qui, selon le Hamas, aurait fait plus de 44 000 morts.
Un bilan qui reste invérifiable et qui ne fait aucune différence entre civils et terroristes. Israël, de son côté, affirmait, au mois de novembre, avoir tué 18 000 hommes armés dans le cadre du conflit, en plus d’un millier qui avaient été abattus sur le sol israélien, le 7 octobre.
Israël explique tenter de limiter au maximum le nombre de victimes civiles et souligne que le groupe terroriste utilise ces derniers comme boucliers humains, lançant ses attaques depuis des zones civiles – habitations, hôpitaux, écoles, mosquées et autres. L’État juif doit faire face à des critiques croissantes, à l’international, face au bilan meurtrier du conflit qui ne cesse d’enfler à Gaza – le Hamas déclare, par ailleurs, qu’un nombre significatif d’enfants figure parmi les victimes.