Le chef de Noam s’engage à la « transparence » en matière d’activités extrascolaires
Député parmi les plus conservateurs, Avi Maoz assure qu'il fera preuve de transparence en ce qui concerne les fournisseurs et le financement des programmes extrascolaires
Carrie Keller-Lynn est la correspondante politique et juridique du Times of Israël.

Pressenti pour prendre la tête de l’unité de programmation externe du ministère de l’Education dans le cadre de son accord de coalition avec le Likud, le député Avi Maoz, du parti Noam, a assuré lundi qu’il agira en toute « transparence » en ce qui concerne les fournisseurs d’activités extrascolaires au sein des écoles publiques israéliennes.
Cette unité a le contrôle de la Gefen, la liste des fournisseurs agréés par le ministère de l’Éducation pour offrir plus de 20 000 programmes aux administrateurs des écoles publiques. De l’éducation sexuelle à la préparation à la bar mitzvah en passant par l’agriculture, ces activités extrascolaires font partie intégrante du corpus de l’enseignement public.
Maoz a exposé son programme, baptisé « Shaveh », ce qui signifie « équivalent » ou « digne » en hébreu.
Le nom complet du programme, « Transparence et information des parents d’élèves», reflète l’un des principaux engagements de Maoz, à savoir donner des informations aux parents sur le contenu et le financement des programmes ou l’identité des fournisseurs.
Certains de ces programmes sont financés directement par le ministère de l’Éducation, tandis que d’autres sont parrainés par des donateurs extérieurs, parfois même par des entités étrangères.
Maoz a refusé de répondre aux questions des journalistes, et notamment à celle de savoir si l’absence d’information conduirait à l’annulation de programmes.
Membre parmi les plus conservateurs de la Knesset, Maoz dit vouloir créer un bureau national de l’identité juive, sous l’autorité duquel l’unité éducative serait placée, dans le but de renforcer les valeurs juives orthodoxes.
Le parti Noam de Maoz s’est présenté avec un programme ouvertement anti-LGBT, et Maoz n’a pas caché son opposition aux valeurs progressistes dans l’éducation ou en ce qui concerne la présence des femmes dans l’armée.
L’annonce de la nomination de Maoz à la tête de l’unité des activités extrascolaires a suscité de vives critiques de la part de dizaines de municipalités, accompagnées de manifestations dans tout le pays.