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Le chercheur français détenu en Iran accusé de « collusion »

Le spécialiste de la Corne de l'Afrique et l'anthropologue franco-iranienne Fariba Adelkhah ont été arrêtés en juin dernier en Iran pour espionnage

Roland Marchal en 2016. (Crédit : capture d'écran YouTube)
Roland Marchal en 2016. (Crédit : capture d'écran YouTube)

Un chercheur français détenu en Iran depuis quatre mois est accusé de « collusion » en vue de nuire à la sécurité de l’Etat iranien, après son arrestation avec une collègue franco-iranienne accusée d’espionnage, a indiqué lundi leur avocat à l’agence de presse iranienne Isna.

L’anthropologue franco-iranienne Fariba Adelkhah et le spécialiste de la Corne de l’Afrique Roland Marchal, tout deux chercheurs au Centre de recherches internationales (CERI) de Sciences Po Paris, ont été arrêtés en juin dernier en Iran.

M. Marchal, venu rendre visite à Mme Adelkhah, est accusé de « collusion contre la sécurité nationale », a affirmé Me Saeed Dehghan, cité par Isna.

« Jusqu’à maintenant, les raisons ayant mené à la poursuite en justice de mes clients, qui doivent être selon l’article 32 de la Constitution communiquées en même temps que les chefs d’accusation, n’ont pas été mentionnées », a-t-il ajouté.

Fariba Adelkhah, directrice de recherche à Science-Po, en février 2019 sur le plateau de France 24. (Crédit photo : Capture d’écran / France 24)

« Il semble que M. Marchal ait été arrêté pour ses liens d’amitié avec Mme Adelkhah », a poursuivi l’avocat, précisant que le dossier était aux mains des procureurs et qu’il n’avait pas encore été envoyé au tribunal.

« Nous sommes en négociations avec les autorités judiciaires et nous espérons que les malentendus sur cette affaire seront dissipés car jusqu’à maintenant aucune raison n’a été donnée pour justifier ces allégations », a encore dit Me Dehghan.

Les autorités françaises avaient « pressé les autorités iraniennes d’être transparentes et d’agir sans délai pour mettre fin à cette situation inacceptable ».

L’arrestation de Mme Adelkhah avait été confirmée le 16 juillet par l’autorité judiciaire iranienne. Ses proches et des collègues français avaient affirmé qu’elle était accusée d’espionnage.

L’arrestation de M. Marchal n’a été révélée que le 16 octobre par le quotidien français Le Figaro.

Téhéran, qui ne reconnaît pas la double nationalité, a accusé Paris « d’interférence inacceptable » dans ses affaires domestiques après que le gouvernement français a tenté d’obtenir un accès à Mme Adelkhah.

Les deux chercheurs ne sont pas les seuls à être détenus en Iran : le 1er octobre, Téhéran a confirmé l’arrestation de Kamil Ahmadi, un anthropologue irano-britannique soupçonné de « liens avec des pays étrangers et des instituts affiliés à des services de (renseignement) étrangers ».

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