Le cinéma isralien monte en puissance à Cannes
La ministre israélienne de la Culture, Miri Regev, est attendue lundi ; Hommage à Ronit Elkabetz
Présent depuis longtemps au Marché du film du Festival de Cannes, le cinéma israélien monte en puissance pour la 69e édition avec pour la première fois un pavillon à ses couleurs au Village international, dédié aux cinémas du monde.
Inauguré jeudi matin, le même jour que Yom HaAtsmaout, le pavillon du ministère israélien de la Culture met l’accent sur la nouvelle génération de cinéastes et les technologies les plus récentes comme la réalité virtuelle, avec la présentation en avant-première mondiale de dix films et court-métrages.
« Pour la première fois, le cinéma et l’innovation israéliens sont présentés à l’un des événements cinématographiques les plus importants du monde. La fusion des technologies de pointe avec un contenu cinématographique, crée une rencontre révolutionnaire fascinante », a déclaré dans un communiqué la ministre israélienne de la Culture, Miri Regev, attendue à Cannes lundi.
« Toutes les facettes du cinéma israélien sont mis en lumière pour la première fois à Cannes, à la fois la production classique (courts et longs métrages), mais aussi le multimédia, les écoles de cinéma et la jeune création », a précisé à l’AFP Raphaël Barbibay, directeur du pavillon.
« Depuis une dizaine d’années, les investissements cinématographiques ont considérablement progressé. La culture ouvre les portes et le cinéma permet de montrer Israël de façon différente », a-t-il estimé.
Jeudi soir, le pavillon du cinéma israélien devait être inauguré par un rabbin, un imam et un prêtre catholique. Il rendra également hommage pendant toute la durée du festival à l’actrice et réalisatrice israélienne Ronit Elkabetz décédée en avril.

Situé à deux pas du palais des festivals, le Village International, inauguré en 2000, accueille une soixantaine de pays dont pour la première fois aussi le Cameroun, le Danemark, l’Egypte, l’Equateur ou les Philippines.