Le collectif No Silence présente un court-métrage sur le 7 octobre
La réalisatrice, et également scénariste, a voulu se confronter à la tragédie du 7 octobre et mettre en lumière de manière artistique et allégorique les horreurs qui en ont résulté
Le collectif No Silence a présenté en février son premier court métrage, « We will love again », réalisé par Leah Marciano. Le film met ainsi « en lumière la nécessité de chérir l’amour tout en dénonçant les actes barbares du 7 octobre ».
La réalisatrice, et également scénariste, initialement associée à des comédies, a choisi de se confronter à la tragédie du 7 octobre et a voulu représenter de manière artistique et allégorique les horreurs qui en ont résulté.
« Le film commence comme une romance ensoleillée, capturant la joie de vivre et l’amour partagé par des couples sur une plage. Ce choix délibéré d’une ambiance lumineuse et joyeuse dans le premier acte intensifie le choc lorsque l’histoire bascule dans l’horreur de l’attaque terroriste. Les images du chaos qui s’ensuit révèlent l’impact dévastateur du pogrom du 7 octobre, mettant en lumière la terreur vécue par les victimes, y compris les violences sexuelles », écrit le collectif.
Mélanie Pauli-Geysse, présidente du collectif No Silence, a expliqué : « Ce film est une initiative engagée à briser le silence entourant les atrocités commises par le Hamas le 7 octobre 2023, kidnapping, viols, sévices sexuels et exactions physiques. Les horreurs dépeintes dans le court-métrage soulignent l’urgence de dénoncer ces actes inhumains commis par les terroristes du Hamas et de lutter contre l’impunité. Ce court métrage offre une voix puissante aux survivants et s’inscrit dans la mission vitale du collectif No Silence de briser le silence complice qui entoure de tels crimes. N’oublions pas ces vies brisées, ces couples séparés à jamais ou disparus le jour de ce pogrom. »
Le film veut ainsi « éduquer, sensibiliser et encourager le spectateur à ne pas rester indifférent face au terrorisme ».
Né après le pogrom du 7 octobre 2023 pour dénoncer les viols et sévices sexuels perpétrés par le Hamas, le collectif No Silence est féministe, humaniste et universaliste. Il affirme être composé de près de 500 hommes et femmes et mène des actions dites « happenings », un travail de fond auprès des institutions pour les victimes, rescapées mais aussi les otages encore en captivité.