Le Congrès américain débat sur le transfert de l’ambassade à Jérusalem
Le formulaire de renonciation signé en juin arrive à expiration, mais Trump devrait le renouveler, car cela pourrait compromettre les efforts visant à relancer le processus de paix
Raphael Ahren est le correspondant diplomatique du Times of Israël

Le sous-comité de la sécurité nationale du US House Oversight Committee, chargé des mesures de sécurité pour les missions diplomatiques américaines à travers le monde, étudie la possibilité de transférer l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem.
Le représentant de la Floride, Ron DeSantis, qui préside le comité, appelle à la relocalisation, suggérant que le consulat américain dans le quartier d’Arnona, dans la capitale, puisse servir de site pour l’ambassade.
En juin, le président américain Donald Trump a signé une dérogation qui retarde de six mois tout projet de relocalisation de l’ambassade à Jérusalem. Ce formulaire expire le 1er décembre, mais Trump devrait le renouveler, au motif que la relocalisation de l’ambassade pourrait compromettre les efforts visant à relancer le processus de paix israélo-palestinien.

« Le président a toujours dit très clairement que ce n’est pas un projet hypothétique, mais une question de temps. Nous n’avons aucune nouvelle à partager en ce moment », a déclaré un responsable de la Maison Blanche au Times of Israël.
« Je crois que reconnaître Jérusalem comme capitale et re-localiser notre ambassade sur un territoire souverain incontestablement israélien serait judicieux, prudent et efficace pour le gouvernement des Etats-Unis », explique John Bolton, ancien ambassadeur américain à l’ONU.
« En effet, la régularisation complète de la présence diplomatique américaine en Israël profitera aux deux pays, ce qui explique pourquoi, dans le monde entier, l’ambassade américaine dans presque tous les autres pays que nous connaissons se trouve dans la capitale du pays hôte. »
Dore Gold, un ancien directeur général du ministère israélien des Affaires étrangères, plaide en faveur de la relocalisation, disant que seul Israël protégera la liberté religieuse pour tous sur les lieux saints de Jérusalem.
« Le président Donald Trump s’est engagé à cet égard et je crois qu’il va s’en tenir à ce qu’il a dit », a déclaré M. Gold au sous-comité.