Le consortium Noble/Delek décroche un contrat pour livrer du gaz
C'est le premier contrat confirmé depuis que le gouvernement a adopté le 22 mai une nouvelle version de l'accord avec ce consortium à l'issue d'une controverse juridique
Le consortium qui exploite les ressources gazières israéliennes en Méditerranée a annoncé lundi la conclusion d’un contrat avec une centrale électrique, après l’adoption par le gouvernement israélien d’une version modifiée de l’accord sur l’exploitation de ces ressources.
Ce contrat d’un montant de trois milliards de dollars porte sur la fourniture pendant 18 ans de 13 milliards de mètres cubes de gaz naturel, qui sera extrait du gisement de Leviathan en Méditerranée, à une centrale électrique dans le sud d’Israël.
Il s’agit du premier contrat confirmé par les groupes américain Noble Energy et israélien Delek depuis que le gouvernement a adopté le 22 mai une nouvelle version de l’accord avec ce consortium à l’issue d’une controverse juridique.
Dans les faits, l’exploitation du gaz avait commencé sans que l’accord ne soit finalisé et un premier contrat avait déjà été conclu.
Yossi Abu, dirigeant de Delek, a salué dans un communiqué le nouvel accord et affirmé que de nombreux autres contrats seront conclus dans les prochains mois, tout en précisant que le gaz commencera a être fourni à partir de 2019.
La découverte de ces réserves a suscité beaucoup d’espoirs en Israël, non seulement en faisant entrevoir l’indépendance énergétique à un pays lourdement dépendant de l’étranger en la matière, mais aussi en lui ouvrant la perspective d’exporter son énergie, notamment vers l’Europe, voire de nouer de nouveaux liens stratégiques dans la région.
Israël développe sa production de gaz à partir des champs de Tamar et de Leviathan, découverts en 2009 et 2010. L’exploitation de Tamar a débuté, mais pas celle de Leviathan qui dispose de réserves beaucoup plus importantes.