Israël en guerre - Jour 467

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Le corps d’un attaquant de Jérusalem Est rendu à la famille

Ahmad Abu Shaaban avait été abattu pendant qu’il menait une attaque au couteau à la gare routière central de la capital en octobre

Funérailles de trois Palestiniens tués par les forces de sécurité israéliennes pendant qu'ils menaient une attaque fatale à Jérusalem, tuant Hadar Cohen, 19 ans, à Qabatiya, près de Jénine, en Cisjordanie, le 5 février 2016. (Crédit : AFP/Jaafar Ashtiyeh)
Funérailles de trois Palestiniens tués par les forces de sécurité israéliennes pendant qu'ils menaient une attaque fatale à Jérusalem, tuant Hadar Cohen, 19 ans, à Qabatiya, près de Jénine, en Cisjordanie, le 5 février 2016. (Crédit : AFP/Jaafar Ashtiyeh)

La police israélienne a transféré dans la nuit de dimanche les restes du terroriste palestinien Ahmad Abu Shaaban à sa famille à Jérusalem est pour ses funérailles. Il s’agit du premier de 10 corps d’attaquants de Jérusalem est à être remis par les autorités israéliennes depuis le début de la vague actuelle de violence dans la région.

Abu Shaaban, qui habitait dans le quartier de Rasl al-AMud, a été abattu pendant qu’il menait une attaque au couteau à la gare routière centrale de la ville en octobre.

La famille de l’attaquant aurait accepté un certain nombres de conditions, y compris que les funérailles d’Abu Shaaban soient petites et réservées à la famille, et se tiennent la nuit. Il a été enterré au cimetière de la porte du Lion près de la Vielle Ville de la capitale.

Plusieurs autorités et officiels israéliens, en particulier le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le ministre de la Sécurité intérieure Gilad Erdan, sont favorables à la retenue ou à un délai important avant le retour des corps des attaquants afin d’empêcher – au ou moins de refroidir – les rassemblements de masse qui accompagnent parfois les funérailles des Palestiniens, où les participants appellent souvent à de nouvelles attaques. Le délai est conçu pour diminuer l’importance attachée à chaque attaque particulière, et pour réduire le nombre de participants aux funérailles.

Des Palestiniens portent le corps d'Amjad Abu Omar Sakari, qui a été abattu pendant qu'il menait une attaque contre des soldats israéliens près de l'implantation de Beit El, pendant ses funérailles à Jamain, un village du sud de Naplouse, le 1er février 2016. (Crédit : AFP / JAAFAR ASHTIYEH)
Des Palestiniens portent le corps d’Amjad Abu Omar Sakari, qui a été abattu pendant qu’il menait une attaque contre des soldats israéliens près de l’implantation de Beit El, pendant ses funérailles à Jamain, un village du sud de Naplouse, le 1er février 2016. (Crédit : AFP / JAAFAR ASHTIYEH)

Le ministre de la Défense Moshe Yaalon, ainsi que l’armée israélienne et d’autres services de sécurité, se sont cependant opposés à cette politique, déclarant que cette pratique conduit à une grande colère des Palestiniens et déstabilise les forces de sécurité de l’Autorité palestinienne qui travaillent avec Israël pour empêcher des attaques.

La différence de perspectives a conduit à ce que les corps des terroristes de Cisjordanie, qui dépend du ministère de la Défense, soient habituellement rendus peu de temps après les attaques, alors que ceux des attaquants d’Israël lui-même, y compris Jérusalem est, qui est sous la juridiction du ministère de la Sécurité intérieure, sont retenus bien plus longtemps.

La libération du corps d’Abu Shaaban intervient à la fin d’une journée particulièrement sanglante qui a vue une hausse des attaques palestiniennes, alors qu’une vague de violence de presque cinq mois semble reprendre de la vigueur, avec cinq Palestiniens qui ont été tués pendant qu’ils menaient une série d’attaques contre des cibles israéliennes. Aucun Israélien n’a été blessé dans aucune des attaques.

Lee Gancman a contribué à cet article.

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