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Le danseur Igal Perry rentre avec élan en Israël

Le chorégraphe basé à New York voit la danse moderne israélienne d’un bon œil, notant que quand il est parti, la scène attirait peu d'hommes

Jessica Steinberg est responsable notre rubrique « Culture & Art de vivre »

De "Evermore" une pièce chorégraphiée par Dwight Rhoden, interprétée par Peridance (Crédit : Jaqlin Medlock)
De "Evermore" une pièce chorégraphiée par Dwight Rhoden, interprétée par Peridance (Crédit : Jaqlin Medlock)

Lorsque les danseurs d’Igal Perry se produiront à Carmiel et à Tel-Aviv cette semaine, ils auront comme l’impression de revenir à la maison. Du moins Igal.

Le danseur et chorégraphe vit en dehors d’Israël depuis près de 40 ans, ayant dansé pour près d’une douzaine de troupes avant de fonder la sienne, la Compagnie de danse contemporaine de New York Peridance.

« Mais », dit-il, parlant d’Italie où il enseigne, « il n’y a aucun endroit comme la maison, donc je suis sur le point de tourner mes talons. »

Perry et ses danseurs rejoindront des dizaines d’autres troupes en provenance d’Israël et de l’étranger lors de deux événements de danse, le Festival de danse de Carmiel, un rassemblement annuel de danseurs locaux et internationaux, qui met l’accent sur la danse folklorique, dans la ville du Nord (du 28 au 30 juillet) et Tel Aviv Danse 2015, deux mois de spectacles de danse de troupes locales et internationales au centre Suzanne Dellal (du 1er juillet au 5 septembre).

Les performances de la troupe en Israël comprendront des œuvres de trois chorégraphes hôtes différents, en commençant avec le « Crazy … Crazy Love ! » du chorégraphe contemporain français Manuel Vignoulle, sur une musique des années 1960 ; Le « Thundering Silence » [silence tonitruant], de Perry sur une musique de Vladimir Martynov ; et « Evermore, » par le chorégraphe Dwight Rhoden, sur une musique de Nat King Cole.

« Je tiens à travailler de manière musicale, » dit-il. « Mon expression ressort de l’ensemble du travail, plutôt que d’un moment particulier », ce qui, ajoute-t-il, est quelque peu différent de la méthode israélienne de danse, plus théâtrale.

Pourtant, Perry déclare qu’il partage beaucoup avec ses collègues chorégraphes israéliens, mettant en lumière des thèmes modernes et terreux dans ses pièces et travaillant avec des danseurs ayant reçu une formation classique, à la fois de ballet et de travail de terrain. Il ne chorégraphie pas le ballet en soi, mais son travail est influencé par la forme.

« J’assemble deux mondes, et c’est installé dans mon système », explique Perry. « Ma chorégraphie est très propre et musicale, mais très terreuse, utilisant le corps de plusieurs façons. »

C’est une ouverture d’esprit que Perry nourrit dans sa vie professionnelle, préférant explorer et effectuer différentes formes d’expression artistique, puisque l’art est « toujours en avance sur son temps », note-t-il.

Se produire en Israël, cependant, lui offre la possibilité de suivre de près l’essor de la danse moderne israélienne, qui « attend toujours de se manifester. Je suis fier de la danse israélienne qui s’aventure dans le monde. »

« Au début, quand j’ai commencé, il y avait très peu d’hommes, » dit-il. « Mais la danse moderne israélienne était en attente de se produire. Les Israéliens ont toujours été très artistiques et toujours à la recherche d’un moyen de s’exprimer, mais cela ne faisait pas partie de la culture et n’était pas ‘in’. »

Maintenant, dit Perry, ses danseurs ont été exposés à d’autres chorégraphes israéliens, y compris Ohad Naharin, directeur artistique de la Batsheva Dance Company, qui a enseigné son système de danse libre Gaga, et a accueilli ses danseurs.

« Mes danseurs étaient totalement, totalement surpris par son travail, » dit-il.

Cette fois, il se produit à Naharin à Suzanne Dellal, son foyer, entouré de sa famille et les amis, ainsi qu’à Carmiel.

« Je suis impatient de revenir à Carmiel, ce sont mes origines », dit Perry, qui est originaire de la ville du nord de Tibériade, en Galilée. « Je serai en Galilée, avec cet air, c’est merveilleux. Et puis bien sûr à Tel Aviv, le centre du monde de la danse israélien. Je ne suis pas nerveux, mais excité. C’est un retour aux sources, c’est pourquoi nous voulons exceller. »

Peridance, le 31 juillet à 22h00, Suzanne Dellal, 250 shekels.

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