Le dossier Nisman dans la nouvelle enquête sur le rôle de l’Iran dans l’attentat de l’AMIA
Après la plainte des pères de 2 victimes de l'attentat, une enquête sur la responsabilité du gouvernement argentin a été ouverte
Un juge fédéral d’Argentine a accepté de transférer l’affaire sur la mort du procureur Alberto Nisman à un juge dirigeant une nouvelle enquête sur un projet présumé du gouvernement argentin pour blanchir l’Iran de son rôle dans l’attentat de l’AMIA, un centre communautaire juif de Buenos Aires, en 1994.
Le juge Daniel Rafecas enverra les informations sur Nisman au juge Claudio Bonadia, qui enquête sur l’ancien ministre argentin des Affaires étrangères, Hector Timerman, qui est juif, pour son rôle présumé dans ce plan.
Bonadia enquête également sur l’ancienne présidente Cristina Fernandez de Kirchner pour une fraude boursière gouvernementale présumée en 2015.
Rafecas, le juge qui avait initialement rejeté les accusations de Nisman, avait conclu en mars qu’aucune nouvelle preuve n’avait été mise à jour, et que l’affaire devrait rester fermée en raison de l’absence de délit criminel prouvé.
Le procureur Eduardo Taiano a cependant estimé il y a une semaine que les accusations de Nisman contre le précédent gouvernement argentin devaient être étudiées en réponse à une demande des pères de deux victimes de l’attentat de l’AMIA, qui ont été acceptés comme plaignants dans l’affaire par Bonadio.