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Le FMI relève sa prévision de croissance pour le Moyen Orient

"Les tensions géopolitiques, les soulèvements armés et le terrorisme pèsent sur les perspectives économiques de nombreux pays, notamment au Moyen orient", précise le Fonds

Christine Lagarde, présidente du FMI, au forum économique mondial à Davos en Suisse, le 25 janvier 2013 (Crédit : World Economic Forum from Cologny, Switzerland/CC-SA 2.0)
Christine Lagarde, présidente du FMI, au forum économique mondial à Davos en Suisse, le 25 janvier 2013 (Crédit : World Economic Forum from Cologny, Switzerland/CC-SA 2.0)

Le Fonds monétaire international (FMI) a relevé sa prévision de croissance pour le Moyen Orient et l’Afrique du nord, sur fond de redressement des prix du pétrole, tout en maintenant celle de l’Arabie saoudite.

Dans ses perspectives économiques actualisées publiées mardi, le FMI a relevé à 3,4% sa prévision de croissance en 2016 pour le Moyen Orient, l’Afrique du nord, le Pakistan et l’Afghanistan, soit 0,3 point de plus que celle d’avril.

Mais il a réduit de 0,2 point sa prévision pour 2017 qu’il estime désormais à 3,3% pour cette région en expliquant cette projection par les retombées du « terrorisme » et des tensions géopolitiques.

La région Moyen Orient, Afrique du nord, Pakistan et Afghanistan comprend des pays exportateurs de brut comme ceux du Golfe, l’Irak, l’Iran et l’Algérie, et des pays importateurs comme l’Egypte ou le Maroc.

Après la levée de certaines sanctions internationales, la production de l’Iran a atteint les 2 millions de barils par jour (mbj), un niveau proche de celui d’avant ces sanctions.

Le FMI a expliqué avoir fondé ses nouvelles projections sur la base d’un prix du baril de pétrole en hausse de 10 dollars.

« Au Moyen Orient, les pays exportateurs bénéficient du modeste redressement du prix du pétrole alors qu’ils continuent de consolider leurs budgets en réponse à la chute des prix », écrit l’institution.

« Les tensions géopolitiques, les soulèvements armés et le terrorisme pèsent sur les perspectives économiques de nombreux pays, notamment au Moyen orient », ajoute-t-elle.

Le FMI a maintenu sa projection de croissance pour l’économie de l’Arabie saoudite, premier exportateur de pétrole au monde, en 2016 au niveau modeste de 1,2% et l’a relevé de 0,1% à 2% pour 2017.

Les économies de l’Arabie saoudite et de ses voisins arabes du Golfe ont été durement affectées par la chute des prix du pétrole, amorcée il y a plus de deux ans.

Ces pays, qui ont accusé un manque à gagner de plusieurs centaines de milliards de dollars, ont lancé des mesures d’austérité et commencé à emprunter pour combler leurs déficits budgétaires.

Le FMI s’est félicité des mesures d’austérité mais en a recommandé davantage.

Dans un rapport publié en juin, le FMI avait estimé que la valeur des exportations de pétrole et de gaz des pays du Conseil de coopération du Golfe (Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Oman, Qatar et Koweït) et de l’Algérie allait baisser de 450 milliards de dollars (408,2 milliards d’euros) en 2016 par rapport à 2014.

Les déficits budgétaires cumulés des sept pays devraient atteindre 900 milliards de dollars (816,4 milliards d’euros) d’ici 2021, selon le FMI.

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