Le FSJU organise la 15e édition de son Festival des cultures juives
Du 13 au 23 juin 2019, le Fonds social juif unifié organisera à Paris la 15e édition de son festival avec pour thème : "De bouches à oreilles"

Du 13 au 23 juin 2019, le Fonds social juif unifié organisera dans plusieurs lieux parisiens la 15e édition de son Festival des cultures juives. Cette année, l’évènement aura pour thème : « De bouches à oreilles ».
Le festival s’ouvrira le 13 juin à 19h au Trianon (18e arrondissement) par un concert de la soprano américaine Barbara Hendricks, qui est également ambassadrice du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés. La chanteuse, qui présentera son nouvel album « The Road to Freedom », sera accompagnée de son Blues Band.
« Un concert unique, au swing irrésistible, foisonnant de trouvailles, de charme et d’émotion », promettent les organisateurs. Les places sont disponibles sur le site de la salle du Trianon. Quatre catégories de sièges sont proposées, pour des tarifs allant de 25 à 75 euros.
Le lendemain, le 14 juin à 16h30, au mémorial de la Shoah (4e arrondissement), une projection du documentaire « Les recettes de Mina, Terezin 1944 » suivie d’une rencontre avec la réalisatrice et journaliste Anne Georget sera proposée.
Parmi les autres évènements, un concert du projet « Meeting of Hearts » le 17 juin au Théâtre de la ville (8e arrondissement) ou encore une projection de la web-série « Grandmas Project » sur les recettes et récits de grands-mères du monde entier au cinéma Le Luminor (4e arrondissement).
Le 23 juin, un concert du Max Klezmer Band au Sunset-Sunside Jazz Club (1er arrondissement) clôturera le festival.
Tout au long du festival, une exposition de l’artiste-peintre Yvette Moch sera ouverte à la Galerie Saphir, dans le Marais.
La programmation intégrale est disponible sur le site du festival et dans son livret disponible à cette page.
Dans son édito présentant le festival, Ariel Goldmann, président du Fonds social juif unifié, annonce : « Ce 15e Festival des cultures juives, je l’aborde avec ‘gourmandise’, mais franchement, comment pourrait-il en être autrement ? Piano de concert, piano de cuisine réunis, ne peuvent que mettre l’eau à la bouche. Ils ont tant en commun : l’un et l’autre réveillent les sens, suscitent l’émotion, font appel, parfois à notre corps défendant, à des souvenirs enfouis : une musique entendue dans l’enfance, une odeur, une madeleine trempée dans une tasse de thé. Je me réjouis de cette perspective. Parce que derrière tout cela, il y a quelque chose en plus : la transmission. Lorsque nous écoutons un morceau de klezmer, nous sommes sensibles au jeu de la clarinette ou du violon, mais qu’entendons-nous aussi ? Nous entendons les pas des klezmorim battre les pavés d’Europe centrale, s’inspirant des musiques des pays qu’ils traversent et dans lesquels eux aussi laissent un peu de leur histoire. Nous entendons les verres qui s’entrechoquent dans les mariages qu’ils animent pour gagner trois sous. Nous entendons le silence de la Shoah et le formidable renouveau de cette tradition musicale qui jaillit de l’obscurité. »
« La transmission est plus que jamais cette année le mot qui définit ce Festival des cultures juives, ajoute-t-il. Je voulais également dire tout mon plaisir à voir ouvrir cette saison par l’immense Barbara Hendricks, car là encore, aux premières notes de blues, lorsque sa voix chaude va nous emporter, où va-t-elle nous conduire ? Sur les chemins de la liberté, de la fraternité, de l’amour de l’autre. Sur l’unique et magnifique route que nous suivons depuis près de 6 000 ans, celle de l’universel. »
Fédérant plus de 300 associations, le Fonds social juif unifié vise à les représenter auprès des pouvois publics, à conduire des programmes associatifs et à développer des actions dans le champ socio-culturel.
Le FSJU a été créé en 1950 pour aider la communauté juive victime de la Shoah pendant la Seconde Guerre mondiale, notamment en ce qui concerne les spoliations et les préjudices matériels subis.