Le grand rabbin du Royaume-Uni soutient les femmes qui disent le Kaddish
Ephraim Mirvis apporte son soutien à un livret exhortant les synagogues à accueillir les femmes récitant la priere des endeuillés en public
Le Grand Rabbin de Grande-Bretagne Ephraim Mirvis a dit que les femmes qui souhaiteraient dire le Kaddish des endeuillés, la prière du deuil, « doivent se sentir à l’aise et soutenues à le faire. »
Ses propos sont venus dans le sillage de la publication mercredi par United Synagogue, l’union des communautés juives orthodoxes britanniques, d’un livret destiné aux femmes pour le deuil et le Kaddish.
« Mon espoir est que ce guide va démystifier le processus de la recitation du Kaddish, faire le tri entre les mythes et les faits, et fera une réelle différence dans le processus de deuil pour les femmes dans notre communauté », a déclaré Mirvis dans un communiqué sur le site Web de United Synagogue.
Le livret a été envoyé à toutes les communautés de l’United Synagogue, ainsi qu’aux rabbins, aux enseignantes de religion, au sociétés de pompes funèbres et aux cimetières. Le livret offre également d’autres façons de commémorer la mort de leurs proches, dont l’apprentissage de la Torah au nom de leur proche, l’aider aux autres, la prière et la récitation des Psaumes.
Le Kaddish des endeuillés est récité a chacun des trois offices de prière quotidiens en présence d’un minyan, le quorum de 10 hommes.
Selon la loi juive, les femmes sont exemptées de commandements qui sont limités dans le temps, y compris la participation à la prière.
La question des femmes dans récitant le Kaddish de nombreuses synagogues orthodoxes et à des funérailles publiques a été controversée, certains affirmant que les femmes ne devraient pas réciter la prière du deuil publiquement ou ne devraient la réciter que si un homme la dit en même temps.
Jacqui Zinkin, qui est membre du conseil d’administration de United Synagogue et co-présidente des femmes de United Synagogue, a mené l’effort pour préparer le livret à la suite de la mort de son père.
« J’ai trouvé que dire le Kaddish fournissait une structure pour mon deuil, et avec des études supplémentaires et des projets de Hessed [justice], j’ai commencé à ressentir mon chemin à travers la perte initiale, » a dit Zinkin dans une lettre adressée aux rabbins et leaders féminins accompagnant le livret.
« Le processus de deuil est bien sûr différent pour tout le monde, et il se peut que des femmes ne veulent pas dire le Kaddish et ne devraient sentir aucune obligation de le faire. Mais pour celles qui ressentent comme moi, il peut aider avec le deuil d’un être cher ».