Le Hamas restera à Doha tant qu’il est « utile et positif » pour la médiation – Qatar
Bien que l'émirat reconsidère son rôle de médiateur dans les négociations, la diplomatie réaffirme son soutien au groupe terroriste palestinien
Le bureau politique du groupe terroriste palestinien du Hamas restera basé à Doha tant que sa présence est « utile et positive » aux efforts de médiation visant à mettre fin à la guerre à Gaza, a affirmé mardi le Qatar.
« Tant que leur présence ici à Doha, comme nous l’avons toujours dit, est utile et positive pour cet effort de médiation, ils resteront ici », a déclaré le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed al-Ansari, lors d’une conférence de presse.
Le pays du Golfe, qui abrite le bureau politique du groupe terroriste palestinien depuis 2012 avec la bénédiction des États-Unis, joue le rôle de médiateur dans les négociations entre Israël et le Hamas sur une trêve, accompagnée d’une libération des otages en échange d’un grand nombre de prisonniers palestiniens incarcérés pour atteinte à la sécurité en Israël.
Mais ces discussions, menées aussi par l’intermédiaire de l’Égypte et des États-Unis, ralenties par les deux camps s’accusant l’un l’autre de les bloquer, sont au point mort depuis l’attaque de l’Iran dans la nuit du 13 au 14 avril en représailles à une frappe meurtrière le 1er avril sur une annexe du consulat iranien à Damas, imputée à Israël.
Le Premier ministre qatari, l’émir Mohammed ben Abdelrahmane al-Thani, a affirmé la semaine dernière que son pays « procédait à une réévaluation globale de [son] rôle » en tant que médiateur, alimentant les spéculations sur un éventuel départ du groupe terroriste palestinien du Hamas de l’émirat.
Israël est en guerre depuis près de six mois à la suite de l’assaut barbare du Hamas sur le sud d’Israël le 7 octobre dernier, au cours duquel quelque 3 000 terroristes ont tué près de 1 200 personnes, pour la plupart des civils, tout en prenant 253 otages de tous âges, en commettant de nombreuses atrocités et en utilisant la violence sexuelle comme arme à grande échelle.
129 otages enlevés par le Hamas lors de l’assaut sauvage du 7 octobre sont encore à Gaza, dont 34 seraient morts selon les autorités israéliennes après que 105 civils ont été libérés des geôles du Hamas lors d’une trêve d’une semaine fin novembre, et que cinq otages ont été libérées avant cela.
Plus de 34 000 personnes seraient mortes à Gaza depuis le début de la guerre, selon le ministère de la Santé du Hamas. Les chiffres publiés par le groupe terroriste sont invérifiables, et ils incluraient ses propres terroristes et hommes armés, tués en Israël et à Gaza, et les civils tués par les centaines de roquettes tirées par les groupes terroristes qui retombent à l’intérieur de la bande de Gaza. Tsahal dit avoir éliminé 13 000 terroristes palestiniens dans la bande de Gaza, en plus d’un millier de terroristes qui ont pris d’assaut Israël le 7 octobre.
261 soldats israéliens ont été tués dans la bande de Gaza depuis le 27 octobre, début de l’incursion terrestre lancée en représailles à l’attaque barbare du Hamas menée le 7 octobre.
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