Le Jihad islamique palestinien identifie 12 de ses membres tués à Gaza
Le Hamas affirme que deux de ses membres ont été tués et le FDLP affirme également qu'un de ses combattants est mort au cours de l'opération de trois jours menée par Tsahal
Le Jihad islamique palestinien a identifié lundi 12 membres de son aile armée tués dans les combats avec Israël, dont deux des principaux commandants du groupe terroriste à Gaza.
L’armée israélienne a déclaré qu’elle pensait qu’un nombre bien plus élevé de terroristes du Jihad islamique avaient été tués dans les combats, mais souligne que ses chiffres sont des estimations.
Les Brigades Al-Quds du Jihad islamique palestinien ont publié un graphique avec des photos des 12 combattants, parmi lesquels Tayseer Jabari et Khaled Mansour, les chefs respectifs des brigades nord et sud du Jihad islamique à Gaza.
Le premier a été tué lors de la frappe israélienne vendredi qui a déclenché le conflit, tandis que le second a été ciblé samedi soir.
Le Hamas, le groupe terroriste qui contrôle Gaza, a déclaré que deux membres de sa branche armée avaient été tués dans les combats entre Israël et le Jihad islamique, tandis que le Front démocratique pour la libération de la Palestine (FDLP) a indiqué qu’un de ses combattants avait été tué.
Le conflit de trois jours s’est terminé la nuit dernière par un cessez-le-feu qui se maintient jusqu’à aujourd’hui.
Tsahal a clairement indiqué qu’elle n’était pas intéressée par une escalade avec les dirigeants de Gaza et a évité de cibler les agents et les biens du groupe terroriste.
L’armée israélienne a lancé l’opération Aube après plusieurs jours de bouclage des routes et de confinement dans les communautés israéliennes proches de la bande de Gaza en raison de la possibilité d’une attaque imminente, le Jihad islamique cherchant à se venger de l’arrestation, le 1er août, de son chef en Cisjordanie, Bassem Saadi.
Les dirigeants israéliens et les responsables militaires ont déclaré que l’opération avait été lancée parce que le Jihad islamique avait refusé de renoncer à son projet d’attaquer des cibles israéliennes près de la frontière.
L’armée israélienne annoncé lundi qu’elle levait toutes les mesures de sécurité, y compris la réouverture des routes près de la frontière de Gaza et les restrictions sur les rassemblements, après qu’un cessez-le-feu est entré en vigueur dimanche à 23 h 30 et a été maintenu.
Selon l’armée, les terroristes palestiniens ont tiré plus de 1 100 roquettes en direction d’Israël pendant les combats, dont environ 380 ont été interceptées par le système de défense antimissile du Dôme de fer, avec un taux de réussite de 95 à 97 %. L’armée a estimé qu’environ 200 projectiles n’ont pas réussi à franchir la frontière et ont atterri à l’intérieur de l’enclave palestinienne.
Lors d’un point presse, un porte-parole de l’armée a déclaré que l’armée pense que les frappes israéliennes ont tué 35 personnes à Gaza pendant les combats, dont 11 civils.
Selon les estimations de l’armée, 16 autres personnes non impliquées dans les hostilités ont été tuées par des roquettes gazaouies qui ont manqué leur cible et sont retombées dans leur territoire.
Le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas, a déclaré qu’au moins 44 Palestiniens avaient été tués, dont 15 enfants, et que 360 personnes avaient été blessées depuis vendredi. Israël estime que la plupart des enfants tués à Gaza sont morts à la suite de ratés de tirs de roquettes du Jihad islamique.
Plusieurs Israéliens ont été légèrement blessés par des éclats d’obus pendant les combats, ou en courant pour se mettre à l’abri lorsque les sirènes des roquettes ont retenti.
Emanuel Fabian a contribué à cet article.