Le maire de Nazareth insiste : « c’est moi qui ai tout appris à Trump »
Ils ne se sont jamais rencontrés, mais Ali Salam persiste à comparer son parcours avec celui du président-élu
Dov Lieber est le correspondant aux Affaires arabes du Times of Israël
Le maire de Nazareth, critiqué pour s’être attribué la victoire du président-élu Donald Trump, ne voit pas le problème.
Ali Salam, le maire musulman de la ville de Nazareth, majoritairement arabe israélienne, située dans le nord d’Israël, a déclaré jeudi qu’il avait « tout appris à Trump » sur la façon de remporter une élection, bien que les deux hommes ne se soient jamais rencontrés. Ses propos ont déclenché une pluie de critiques.
« Quel est le problème ? Je ne comprends pas. Il est le président du plus grand pays du monde et je dirige la ville la plus importante du monde », explique Salam à al Sonnara, média arabe.
Pendant l’interview de lundi, Salam appelle Trump « le maire de l’Amérique ».
« Ce que j’ai fait, Trump l’a fait. C’est un homme d’affaires, tout comme moi. Je ne vois pas le problème », affirme Salam.
« Ça suffit avec la haine. Nous devons travailler ensemble », souligne Salam.
Les propos du maire arabe israélien de jeudi étaient fondés sur le fait qu’après sa victoire, Trump a dit à ses partisans « Je vous aime. Je vous aime. Je vous aime. », comme l’a fait Salam lorsque qu’il a remporté la mairie de Nazareth.
« C’est ce que j’ai fait quand j’ai gagné », dit-il.
Salam ne prétend pas avoir rencontré Trump, et ne peut pas non plus prouver que le président-élu est au courant de son existence, mais compare la campagne pour la municipalité de Nazareth aux présidentielles américaines, les deux campagnes ayant été particulièrement « féroces ».