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Le nouvel hôpital renforcé près de Gaza n’a pas été perturbé par les roquettes

Pas de ruée vers les abris dans le nouveau centre de réhabilitation à 40 km de Gaza, même lors d’alertes car les lits et le personnel sont installés dans une zone fortifiée

Un patient (à gauche) en compagnie de l'infirmière Shoshi Diamant à l'hôpital Kaylie Rehabilitation Medical Center, situé à 40 kilomètres de la frontière de Gaza (Crédit : Autorisation Hôpital de réhabilitation Kaylie)
Un patient (à gauche) en compagnie de l'infirmière Shoshi Diamant à l'hôpital Kaylie Rehabilitation Medical Center, situé à 40 kilomètres de la frontière de Gaza (Crédit : Autorisation Hôpital de réhabilitation Kaylie)

Ces derniers jours, les sirènes d’alerte aux roquettes n’ont cessé de retentir à proximité du tout nouvel hôpital de réhabilitation israélien, mais elles ont été largement ignorées par le personnel. Alors que les habitants des maisons voisines se précipitaient vers les abris anti-bombes, les infirmières, les médecins et les patients, eux, ne bougeaient pas.

Le ADI Neguev-Nahalat Eran Rehabilitation Village se trouve à 40 kilomètres de la frontière de Gaza, près de la ville d’Ofakim. Le village fonctionne depuis des années, mais son hôpital est récent.

Dès les premières étapes de la planification de l’hôpital, il était clair pour les architectes qu’une grande partie de celui-ci devrait être résistante aux roquettes. Aujourd’hui, trois semaines seulement après l’arrivée des premiers patients, leur planification porte ses fruits. Lorsque les tirs de roquettes des terroristes palestiniens ont commencé à pleuvoir vendredi, tout le monde se trouvait déjà dans un abri anti-bombes géant.

Ce n’est pas un bunker souterrain, mais une salle d’apparence normale avec beaucoup de lumière naturelle. La section renforcée de 3 000 mètres carrés représente les deux tiers de la superficie de l’hôpital. Il y a eu de nombreuses pressions pour que l’hôpital soit construit de manière à ce la vie puisse continuer aussi normalement que possible même en période de crise sécuritaire, puisque l’hôpital – officiellement connu sous le nom d’hôpital de rééducation Kaylie – accueille des patients qui ont souvent besoin de longs séjours, étant en rééducation à la suite d’attaques, de blessures et d’accidents.

Tous les patients se trouvaient déjà dans la section renforcée quand les tirs de roquettes les plus récents ont commencé.

« Ces derniers jours auraient pu être très effrayants, mais grâce à la structure, tout le monde s’est senti très en sécurité « , a déclaré le Dr Itzhak Siev-Ner, directeur du centre de rééducation, au Times of Israel.

« S’occuper des patients les plus vulnérables du pays, si près de la frontière de Gaza, pourrait être une expérience très effrayante, tant pour les patients que pour les secouristes. Il est quasiment impossible de se concentrer sur la réhabilitation quand vous êtes sous le feu de l’ennemi, » a-t-il ajouté.

L’inauguration du nouvel hôpital de réhabilitation Harvey and Gloria Kaylie dans le Neguev, avec le Premier ministre Naftali Bennett au centre (Crédit : Autorisation Hôpital de réhabilitation Kaylie)

« Heureusement, nous y avons pensé pendant la conception, et nous nous sommes dit que si nous voulions être en mesure de maintenir la continuité des soins pour la population du Neguev dans un environnement vraiment sans souci, nous devions construire un hôpital de réhabilitation dans un espace renforcé », a-t-il déclaré.

« La section protégée de l’hôpital peut accueillir 72 lits, et il y a également des espaces protégés dans les zones de physiothérapie, d’ergothérapie et de traitement de la communication, de sorte que nous pouvons fournir des thérapies et des traitements continus dans un environnement sûr malgré les agressions dans la région. »

Certains membres du personnel ont dû arrêter leur voiture en route vers leur travail pour s’abriter au bord de la route, lorsque retentissaient les alarmes aux roquettes. Mais l’infirmière Shoshi Diamant a déclaré que le moral était bon.

« Les patients se sentent protégés, et cette tranquillité d’esprit leur permet de se concentrer sur la guérison », a-t-elle commenté. « La situation de ces derniers jours, bien que malheureuse, témoigne de notre engagement envers nos patients. Rien ne nous empêchera de leur fournir des soins optimaux dans un environnement chaleureux et sécurisé. C’est ainsi que nous avons commencé, et c’est ainsi que nous continuerons. »

Le Dr Shilo Kramer, responsable de la rééducation des patients hospitalisés, a déclaré que s’il savait qu’il devrait un jour utiliser les parties renforcées de l’hôpital, il ne s’attendait pas à ce que cela se produise si tôt.

« Nous n’avions aucune idée que nous aurions à tester les dispositifs de protection du bâtiment trois semaines seulement après avoir ouvert les portes aux patients, mais c’est réconfortant de savoir que les personnes dont nous nous occupons sont parmi les plus en sécurité de la région », a-t-il déclaré.

« Ceux qui cherchent à nous nuire existent malheureusement, mais nous continuerons à faire notre part pour assurer la sécurité des plus vulnérables d’entre nous. »

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