Le NSC nie avoir reçu des informations suspectes avant l’assaut du Hamas
Le Conseil de sécurité nationale dément l'article du Yedioth Ahronoth, selon lequel à 2h du matin, le 7 octobre, le Directorat des Renseignements militaires aurait envoyé des mises à jour
Lazar Berman est le correspondant diplomatique du Times of Israël
Mercredi, le Conseil de sécurité nationale (NSC) a démenti un article selon lequel l’enquête de l’armée israélienne sur les heures précédant l’assaut barbare et sadique commis par le Hamas le 7 octobre 2023 avait révélé que le NSC avait reçu des alertes sur des activités suspectes du groupe terroriste palestinien cette nuit-là.
Selon l’article publié par le Yedioth Ahronoth, à 2h du matin le 7 octobre, le Directorat des Renseignements militaires a envoyé des mises à jour au chef d’état-major et à l’officier de renseignement du bureau du Premier ministre concernant des terroristes du Hamas qui avaient activé des cartes SIM de téléphones israéliens, signe qu’ils pouvaient être prêts à attaquer. Parallèlement, le Directorat des Renseignements militaires a noté que le Hamas avait fait la même chose lors d’un exercice l’année précédente.
Une heure plus tard, toujours selon l’article, les officiers de renseignement ont mis à jour la salle de crise du NSC au sujet des signes inquiétants en provenance de Gaza, y compris une « indication significative » non spécifiée. L’article précise qu’à 3h55, le NSC a reçu une nouvelle information selon laquelle le Hamas semblait passer en mode d’urgence.
Le chef d’état-major de Tsahal, Herzl Halevi, a procédé à une évaluation de la situation à 4h du matin concernant l’évolution de la situation à Gaza. Le cabinet du Premier ministre a reçu les principales conclusions.
Le NSC a rejeté l’article. « Contrairement à la fausse publication de Ronen Bergman dans le Yedioth Ahronoth, il n’y a pas eu d’avertissement donné au NSC au petit matin du 7 octobre », a-t-il déclaré dans un communiqué.
L’article et le démenti interviennent alors que le cabinet du Premier ministre fait l’objet d’une enquête sur des tentatives présumées de falsification des enregistrements de conversations dans le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu, avant le pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas dans le sud d’Israël. Cette enquête porte également sur le chantage exercé sur l’officier de renseignement susmentionné pour le contraindre à modifier les comptes-rendus des appels téléphoniques.