Israël en guerre - Jour 589

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Le Pentagone révèle que 62 soldats américains – et non 3 – ont été blessés sur la jetée pour l’aide à Gaza

Selon le rapport de l'inspecteur général, le nombre de militaires blessés lors de l'échec du projet d'aide de Biden est bien plus élevé qu'admis jusque là

L'équipage de lUSAV SP4 James A. Loux (R) et de l'USAV Wilson Wharf quittent le quai de la base conjointe Langley-Eustis lors d'une présentation aux médias du déploiement de la 7e brigade de transport à Hampton, en Virginie, le 12 mars 2024. La brigade est déployée au Moyen-Orient pour participer au corridor multinational d'aide humanitaire pour Gaza. (Crédit : ROBERTO SCHMIDT / AFP)
L'équipage de lUSAV SP4 James A. Loux (R) et de l'USAV Wilson Wharf quittent le quai de la base conjointe Langley-Eustis lors d'une présentation aux médias du déploiement de la 7e brigade de transport à Hampton, en Virginie, le 12 mars 2024. La brigade est déployée au Moyen-Orient pour participer au corridor multinational d'aide humanitaire pour Gaza. (Crédit : ROBERTO SCHMIDT / AFP)

WASHINGTON – Selon un rapport de l’inspecteur général du Pentagone publié mardi, plus de 60 militaires américains ont été blessés dans le cadre du montage et de l’exploitation de la jetée mise en place sur ordre de l’ancien président américain, Joe Biden, pour acheminer l’aide humanitaire à Gaza – un nombre nettement plus élevé que celui qui prévalait jusque là.

Cette jetée mobile, annoncée par Biden lors d’une allocution télévisée devant le Congrès en mars 2024, avait requis la mobilisation d’un millier de soldats américains. Le mauvais temps et les problèmes de distribution à l’intérieur de Gaza avaient singulièrement limité l’efficacité de ce que l’armée américaine avait présenté comme la plus importante initiative de livraison d’aide humanitaire au Moyen-Orient. La jetée n’a, au final, été opérationnelle que durant une vingtaine de jours et a coûté près de 230 millions de dollars.

Même s’il n’y a pas eu de morts ou d’attaques directes connues sur cette jetée, le Pentagone a déclaré que trois soldats américains avaient souffert de blessures non liées au combat mais à la jetée en mai dernier, dont un évacué dans un état critique, Quandarius Stanley, décédé en novembre dernier sans que l’on sache précisément dans quelle mesure son décès est imputable à ses blessures.

Selon ce nouveau rapport de l’inspecteur général du Pentagone, le bilan réel de l’opération s’établit à 62 blessés.

« Sur la base des informations fournies, nous n’avons pas été en mesure de déterminer lesquelles de ces 62 blessures sont survenues dans l’exercice de leurs fonctions ou ont résulté de problèmes médicaux antérieurs », indique le rapport.

L’image fournie par le Commandement central américain montre les forces américaines et israéliennes en train d’installer la jetée du Trident sur la côte de la bande de Gaza, le 16 mai 2024. (Commandement central des États-Unis via AP)

Cette jetée est vite devenue une question sensible au Congrès, où les Républicains l’ont qualifiée de coup politique de Biden, pressé par ses collègues démocrates d’en faire plus pour les Palestiniens après des mois de soutien indéfectible à la guerre livrée par Israël au Hamas.

La guerre a éclaté le 7 octobre 2023, lorsque des terroristes dirigés par le Hamas se sont introduits en Israël pour y tuer près de 1 200 personnes et faire 251 otages.

Alors même qu’elle permettait d’acheminer une aide ô combien nécessaire à une zone de rassemblement située sur la côte de Gaza, la jetée flottante de 370 mètres de long a dû être retirée à plusieurs reprises en raison du mauvais temps.

L’inspecteur général a déclaré que les conditions requises pour cet équipement n’étaient pas respectées.

« Ils n’ont ni organisé, ni formé ni équipé leurs forces pour répondre aux normes communes », indique le rapport.

Les difficultés d’acheminement de l’aide humanitaire à Gaza persistent.

Les Nations Unies et les représentants palestiniens auprès de la Cour internationale de justice reprochent à Israël d’enfreindre le droit international en refusant de laisser entrer l’aide humanitaire à Gaza : le 2 mars dernier, Israël a mis son veto à toute forme d’approvisionnement au profit des 2,3 millions d’habitants de l’enclave palestinienne.

Israël justifie le blocus de l’aide humanitaire destinée à Gaza en disant qu’il s’agit d’un outil pour faire pression sur le Hamas afin qu’il libère les 59 derniers otages et que, de surcroît, le Hamas vole les fournitures destinées à la population civile afin de les distribuer à ses propres forces, ce que l’organisation terroriste nie catégoriquement.

En février dernier, la chaîne israélienne N12 a diffusé des enregistrements dans lesquels des agents du Hamas se plaignent que leurs dirigeants gardent pour eux l’aide humanitaire.

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