Le permis de résidence d’un Gazaoui membre d’une cellule terroriste révoqué
Il est accusé d'avoir pris part à un complot pour attaquer une salle des fêtes située à Beer Sheva
Le ministre de l’Intérieur Aryeh Deri a annoncé jeudi qu’il allait révoquer le permis de résidence en Israël d’un Gazaoui accusé de faire partie d’un complot terroriste.
Hani M’suad Nasir Abu Amrah, 40 ans, vivait depuis 16 ans dans la ville de Tel Sheva, dans le sud d’Israël, après avoir reçu la citoyenneté israélienne grâce au programme du regroupement familial. Il est l’un des quatre membres de la cellule terroriste qui planifiait une attaque contre une salle des fêtes de Beer Sheva et également l’enlèvement et le meurtre d’un soldat de Tsahal pour utiliser ensuite son corps comme monnaie d’échange dans les négociations avec Israël.
Le regroupement familial en Israël concerne généralement un citoyen israélien demandant la citoyenneté pour son ou sa compagne non-Israélien(ne). La plupart des demandes sont déposées par des Arabes israéliens, pour une épouse vivant en Cisjordanie ou dans la bande de Gaza.
La cellule terroriste comprenait trois autres hommes de la bande de Gaza, deux vivant illégalement en Israël (l’un d’entre eux travaillant au Narnia, la salle ciblée), a révélé le Shin Bet jeudi. Le ministère public a porté plainte contre les hommes au tribunal de Beer Sheva jeudi.
Deri a déclaré que le permis de résidence d’Abu Amrah serait révoqué, ajoutant qu’il combattrait « sérieusement et sans concession les situations où les résidents profitent de leur statut pour essayer de commettre des attaques terroristes et tuent des citoyens israéliens ».
« Je prendrai toutes les mesures légales nécessaires pour agir contre ceux qui veulent répandre la terreur », a-t-il affirmé.
Le programme de regroupement familial pour les Palestiniens a été suspendu ces dernières années, suite à des inquiétudes sur le fait qu’il pouvait être utilisé de manière abusive par des groupes terroristes pour avoir accès à Israël.
Le Shin Bet a déclaré que ce complot « montre à nouveau la manière selon laquelle les groupes terroristes profitent de ce permis pour entrer en Israël, permis distribués pour des raisons humanitaires et économiques. Il montre également le risque posé par la présence en Israël de Palestiniens qui n’ont pas un permis pour y être ».