Israël en guerre - Jour 502

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Le président libanais réclame le retrait de l’armée israélienne du sud au 26 janvier

Lors de son entretien avec Antonio Guterres, Joseph Aoun a réclamé samedi le retrait de Tsahal "dans les délais fixés" par l'accord de trêve conclu avec le Hezbollah

Le nouveau président libanais Joseph Aoun prononçant un discours après son élection à Beyrouth, le 9 janvier 2025. (Crédit : PARLEMENT LIBANAIS / AFP)
Le nouveau président libanais Joseph Aoun prononçant un discours après son élection à Beyrouth, le 9 janvier 2025. (Crédit : PARLEMENT LIBANAIS / AFP)

Le chef de l’ONU Antonio Guterres a estimé samedi, après avoir rencontré les nouveaux dirigeants libanais, que le pays pouvait espérer un avenir « plus prometteur » avec un cessez-le-feu qu’il a souhaité devenir permanent avec Israël.

« Après l’une des années les plus difficiles depuis des générations, le Liban est à l’aube d’un avenir plus prometteur », a déclaré le chef de l’ONU lors d’une conférence de presse au terme de sa visite.

L’ONU « va intensifier son soutien au rétablissement et à la reconstruction dans tout le Liban », a-t-il promis.

Le pays sort d’une guerre destructrice entre le Hezbollah pro-Iran et Israël, à laquelle un cessez-le-feu a mis fin le 27 novembre.

Le Liban s’est doté le 9 janvier d’un chef de l’État, Joseph Aoun, ce qui a mis fin à une crise politique de plus de deux ans, et le 13 janvier d’un nouveau Premier ministre, Nawaf Salam, qui doit former un gouvernement.

Guterres, qui s’est rendu auprès des Casques bleus déployés à la frontière avec Israël dans le sud du Liban, a estimé que « la cessation des hostilités est fragile, mais tient bon ».

Le secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres, accompagné du chef de la mission et commandant de la force de la FINUL, le général Aroldo Lazaro Saenz, rencontrant des soldats de maintien de la paix au quartier général des forces à Naqura dans le sud du Liban, près de la frontière israélienne, le 17 janvier 2025. (Crédit : Pascual Gorriz / UNIFIL / AFP)

L’accord stipule que l’armée libanaise doit se déployer aux côtés des Casques bleus dans le sud du Liban, d’où l’armée israélienne doit se retirer sur une période de 60 jours, soit jusqu’au 26 janvier.

« Il est maintenant essentiel de voir le retrait des forces de défense israéliennes du territoire libanais et le déploiement simultané des forces armées libanaises dans le sud du Liban dans le délai convenu », a-t-il souligné.

« Perdre patience »

Sorti affaibli de la guerre, le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah doit, lui, retirer ses forces au nord du Fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne.

Guterres a souligné que les Casques bleus avaient découvert « plus de 100 caches d’armes et de munitions » dans le sud depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu.

Il a exprimé l’espoir de voir « l’entière application de l’accord » qui ouvrirait la voie « un cessez-le-feu permanent entre le Liban et Israël ».

Samedi, le chef du Hezbollah, Naïm Qassem, a accusé Israël de « centaines de violations » de l’accord de cessez-le-feu et averti de nouveau que sa formation pourrait « perdre patience ».

Guterres a rencontré les principaux dirigeants libanais et le président français Emmanuel Macron, qui était de passage à Beyrouth vendredi.

Le chef du Hezbollah, Naïm Qassem, prononçant un discours télévisé depuis un lieu tenu secret, sur une image de la chaîne de télévision Al-Manar, le 29 novembre 2024. (Crédit : Al-Manar/AFP)

Le président français a annoncé la tenue prochaine d’une conférence internationale à Paris pour aider à la reconstruction du Liban.

La France, les Etats-Unis, le Liban, Israël et la force de paix de l’ONU au Liban sont chargés de surveiller l’application de la trêve.

Lors de son entretien avec Guterres, le nouveau président Joseph Aoun a réclamé samedi le retrait de Tsahal « dans les délais fixés » par l’accord.

Aoun a dénoncé « la poursuite des violations israéliennes terrestres et aériennes », déplorant notamment « le dynamitage des maisons et la destruction des villages frontaliers qui vont à l’encontre de l’accord ».

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