Le rabbin et l’imam de Florence lancent un appel au dialogue
Le maire de Pitiglianot est le père du vidéaste Simone Camilli, mort à Gaza, à cause d'une bombe qui a explosé accidentellement
Les représentants des communautés juives et musulmanes de Florence en Italie et le maire de la ville ont appelé au respect inter-confessionnel et au dialogue « en ce moment dramatique du conflit au Moyen-Orient ».
Le Grand Rabbin, Joseph Levi, et l’imam Izzedin Elzir ont rencontré mardi le maire Dario Nardella et les trois ont publié une déclaration commune qui exprime leur inquiétude pour « toutes les communautés chrétienne, juive et musulmane » en danger dans la région aujourd’hui.
« Nous prions le Seigneur de toute l’humanité pour qu’il mène les leaders religieux de nos communautés à servir toute l’humanité, qu’ils mettent fin à toute forme de haine contre ceux qui sont différents de nous, et toute tentation d’évoquer et encore de manipuler les formes anciennes d’antisémitisme, d’antichristianisme et d’islamophobie ».
Dans la région toscane, le musée juif et la synagogue sur la colline de la ville de Pitigliano ont fermé mercredi en mémoire de Simone Camili, le journaliste-vidéaste de l’Associated Press mort à Gaza. Camilli était le fils du maire de Pitigliano.
Les évènements publics dans la ville ont été annulés jusqu’à nouvel ordre dans le cadre du deuil public.
Pitigliano était un centre juif prospère avant la Seconde Guerre mondiale mais seulement peu de Juifs vivent là-bas toute l’année maintenant.
La ville produit du vin casher et ces sites juifs sont d’importantes attractions touristiques locales.