Le rapport du FMI pointe forces et faiblesses de l’économie israélienne
Pour le FMI, qui félicite Israël pour son faible taux de chômage et sa forte croissance, cette période de santé économique est propice aux investissements dans la santé et l'éducation
Dans un rapport remis au ministre de l’Economie israélien et à la gouvernante de la Banque centrale la semaine dernière, le Fonds monétaire international dresse un portrait élogieux de l’économie israélienne, tout en pointant le pouvoir d’achat en berne de la population israélienne.
En cause, les prix de l’immobilier (+ 8 % en 2016) qui grèvent le budget des ménages, et qui ont doublé depuis 2007.
Le rapport considère également que les réformes mises en place par le ministère des Finances dirigé par Moshé Kahlon ne sont pas suffisantes.
Kahlon a tenté de freiner l’investissement immobilier afin de maintenir les prix du marché en bridant la demande, et a entrepris d’augmenter l’offre en vendant plus de terrains appartenant au gouvernement. Mais l’impact sur les prix n’est pas probant, selon le FMI.
Le FMI souligne par ailleurs la vigueur du marché de l’emploi israélien et la constante progression de son produit intérieur brut (PIB) qui a augmenté de 3,8 % au cours de l’année dernière, « faisant de cette période, le moment favorable pour réaliser es réformes » stabilisant cette croissance, en investissant dans la santé, les infrastructures et l’éducation.
Ce rapport, remis par le chef de division Europe Bas Bakker, au ministre Moshé Kahlon et à la gouvernante de la Banque centrale Karnit Flug, met également en garde Israël contre son déficit public trop élevé « malgré des progrès majeurs afin de la réduire ».
Il rappelle également les promesses de Kahlon de fluidifier la réglementation, afin de lever les obstacles administratifs qui freinent la construction de nouveaux logements.

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