Le retour des résidents de 3 villes frontalières de Gaza encore reporté
Les résidents de Sufa, Nir Yitzhak et Netiv Haasara devraient pouvoir rentrer chez eux à la fin de l'année ; l'État continuera à financer des logements temporaires
Sue Surkes est la journaliste spécialisée dans l'environnement du Times of Israel.

Le retour chez eux des habitants de trois communautés frontalières de Gaza, déplacés depuis plus d’un an, a été encore retardé en raison de la guerre en cours dans la bande de Gaza.
Deux kibboutzim, Sufa et Nir Yitzhak, dans le sud de la zone dite de Tekuma, ainsi que le Moshav Netiv HaAsara, dans le nord de ce secteur, devaient initialement être autorisés à rentrer chez eux dimanche.
Toutefois, l’armée israélienne n’a pas autorisé ce retour, qui a été reprogrammé pour le 31 décembre.
Le gouvernement continuera à prendre en charge les frais liés à leurs logements temporaires.
La plupart des personnes évacuées de la frontière de Gaza qui ne peuvent pas rentrer chez elles – soit parce que les communautés ne sont pas sûres, soit parce que leurs infrastructures ont été trop endommagées par l’invasion terroriste et l’assaut du Hamas le 7 octobre dernier – sont logées dans des quartiers temporaires construits à leur intention dans la région du Negev, dans le sud d’Israël.
La plupart des habitants du kibboutz Kfar Aza ont déjà emménagé au kibboutz Ruhama. Les habitants du kibboutz Beeri sont hébergés dans le kibboutz Hatzerim ; un quartier a été construit à Omer, près de Beer Sheva, pour les résidents du kibboutz Kissufim ; et les habitants du kibboutz Holit sont hébergés dans le kibboutz Revivim. Les résidents du kibboutz Nahal Oz vivent depuis un certain temps dans le kibboutz Mishmar HaEmek, dans le nord d’Israël. Les membres du kibboutz Nir Oz vivent depuis janvier dans des appartements payés par l’État dans la ville de Kiryat Gat, dans le sud du pays.
Les habitants de Holit, Kissufim et Nahal Oz sont censés retourner dans leurs villes d’origine rénovées à l’été 2025.
Beeri, Kfar Aza et Nir Oz, les communautés les plus durement touchées par le massacre perpétré par Hamas le 7 octobre 2023 – date à laquelle quelque 1 200 personnes ont été assassinées et 251 ont été enlevées et prises en otage dans la bande de Gaza – ne devraient pas rentrer chez elles avant l’été 2026, selon l’Autorité Tekuma, qui coordonne la reconstruction de la région dévastée.