Le voyage de Herzog à la COP29, à Bakou, annulé pour des raisons de sécurité
De plus, des centaines de personnes ont participé à un rassemblement pro-palestinien et anti-israélien à Rio avant le sommet du G20, un autre rassemblement majeur des dirigeants du monde
Le Bureau du président a annoncé qu’Isaac Herzog annulait sa visite prévue à la conférence des Nations unies sur le climat, la COP29, qui se tient à Bakou, en Azerbaïdjan, jusqu’au 22 novembre. Il a invoqué des « raisons de sécurité » qui se sont imposées suite à une évaluation de la situation.
La COP29 n’est pas le seul rassemblement réunissant des dirigeants du monde entier à être troublé par la question de la guerre que mène actuellement Israël contre le Hamas palestinien et le Hezbollah libanais – où l’État juif combat respectivement les groupes terroristes du Hamas et du Hezbollah. Ainsi, des centaines de personnes ont participé à un rassemblement pro-palestinien et anti-israélien à Rio, au Brésil, avant le sommet du G20.
La marche, qui s’est déroulée pacifiquement et sous la pluie le long de la plage de Copacabana, s’est déroulée en présence de dizaines de policiers et de soldats déployés pour assurer la sécurité du sommet, qui se tiendra lundi et mardi.
Les chefs d’État et de gouvernement, dont le président américain Joe Biden et le président chinois Xi Jinping, y discuteront de la coordination autour des questions internationales.
Les manifestants de Rio, dont certains portaient des keffiehs arabes, ont brandi des drapeaux palestiniens et des banderoles – dont une qui portait l’inscription « Rupture des relations entre le Brésil et Israël ». Ils ont appelé les alliés d’Israël à cesser de financer ses offensives militaires contre le Hamas à Gaza et le Hezbollah au Liban.
« Nous sommes ici pour marquer un véritable contraste avec le sommet du G20 », a expliqué Tania Arantes, 60 ans, membre d’un des syndicats brésiliens qui organisaient la manifestation.
Selon elle, la marche a permis d’aborder également d’autres thématiques de gauche, tels que le changement climatique, la lutte contre la pauvreté et la nécessité de taxer les super-riches, car les dirigeants présents au sommet « exercent un contrôle économique sur les nations qu’ils considèrent comme subordonnées dans ce monde globalisé ».
Giancarlo Pereira, un vétérinaire de 43 ans, a expliqué que les multiples questions de gauche ont convergé avec la cause palestinienne « parce que les grandes entreprises qui alimentent la guerre (menée par Israël à Gaza) sont les milliardaires du monde entier ».