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L’économie israélienne face à la crise politique

Le FMI et la Banque d’Israël ont revu à la baisse les prévisions de croissance du PIB dans le pays sur 2019 et 2020

Le ministère des Finances à Jérusalem, le 26 novembre 2006. (Crédit : Flash90)
Le ministère des Finances à Jérusalem, le 26 novembre 2006. (Crédit : Flash90)

Conséquence du ralentissement de la croissance mondiale mais aussi de la crise politique dans laquelle se trouve plongé Israël depuis la dissolution du Parlement en décembre 2018 : les prévisions de croissance du PIB dans le pays ont diminué. Le FMI a ainsi revu à la baisse ce chiffre, le faisant passer de 3,3 % à 3,1 % en 2019 et 2020. Sur 2020, la Banque d’Israël a elle baissé ce chiffre à 3 % au lieu des 3,5 % prévus initialement.

L’économie d’un pays dépend toujours de sa situation et de sa stabilité politique. Disposant actuellement d’un gouvernement d’intérim, aucun budget n’a pu être voté pour 2020. Comme aucune mesure économique ou sociétale n’a été votée.

Ainsi, à partir de janvier prochain, Israël disposera chaque mois d’un douzième du budget 2019 – qui avait été voté tôt, en mars 2018.

Interrogée par Les Echos, Karnit Flug, ancienne présidente de la Banque d’Israël, explique qu’une « large coalition dans laquelle aucun petit parti n’a le pouvoir d’imposer ses intérêts faciliterait une politique axée sur l’ensemble de la société ».

Ainsi, en attendant, « l’incertitude politique empêche le gouvernement de prendre des décisions qui seraient des moteurs de croissance, comme les projets d’infrastructures. Tout est gelé. Or, le pays a déjà pris beaucoup de retard, notamment dans les transports publics, qui sont largement sous-dimensionnés par rapport aux besoins », explique Dan Catarivas, responsable des relations extérieures de l’Association des industriels israéliens.

Néanmoins, le chômage reste limité dans le pays – 3,7 % au troisième trimestre 2019 – et les sociétés high-tech israéliennes ont levé 2,24 milliards de dollars au troisième trimestre 2019, un record.

Aussi : le shekel ne cesse de prendre de la valeur face au dollar. « On a un shekel fort car on a une économie forte. Heureusement, le secteur privé, très dynamique, ne dépend pas de l’existence d’un gouvernement », explique Dan Catarivas.

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