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Lello Di Segni, dernier survivant de la rafle du ghetto de Rome, est mort

A l'aube du 16 octobre 1943, après le début de l'occupation de Rome par les troupes du IIIe Reich, la police allemande a arrêté des centaines de personnes dans le ghetto juif

Lello Di Segni (Crédit : capture d'écran YouTube)
Lello Di Segni (Crédit : capture d'écran YouTube)

Lello Di Segni, dernier survivant de la rafle du ghetto de Rome lors de laquelle plus d’un millier de juifs avaient été envoyés vers les camps de concentration, est décédé à l’âge de 91 ans, a annoncé vendredi la communauté juive italienne.

L’Italie, où l’extrême droite est revenue en force au gouvernement en juin, a commémoré cette année le 80e anniversaire de la promulgation des lois anti-juives du régime fasciste de Mussolini et il y a 10 jours le 75e anniversaire de la rafle du ghetto.

A l’aube du 16 octobre 1943, quelques semaines après le début de l’occupation de Rome par les troupes du IIIe Reich, la police allemande a arrêté des centaines de personnes dans le ghetto juif.

Quelques étrangers ou personnes issues de mariages mixtes ont été ensuite libérées, mais 1 022 hommes, femmes et enfants ont été envoyés dans les camps de concentration. Seuls 15 hommes et une femme en sont revenus.

Lello Di Segni avait 16 ans quand il a été arrêté avec ses parents, ses deux frères Angelo et Mario et sa soeur Graziella, tous trois plus petits que lui. Très vite séparé de sa famille, il a survécu à Auschwitz avant d’être libéré par l’armée américaine à Dachau.

Au total, près de 8 000 juifs italiens sont morts dans les camps de concentration.

Le chef du gouvernement italien, Giuseppe Conte, a présenté ses condoléance à la communauté juive. « Notre engagement est de transmettre son témoignage afin que cette période sombre où la raison s’est éteinte ne se reproduise plus », a-t-il affirmé sur Twitter.

« Au fur et à mesure que les personnes disparaissent, nous craignons que la mémoire disparaisse aussi », a déclaré à la presse, Liliana Segre, une survivante des camps devenue sénatrice à vie, redoutant que la Shoah « ne devienne plus qu’une ligne dans un livre d’histoire, et puis encore moins ».

Liliana Segre (Crédit : capture d’écran YouTube)

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