Israël en guerre - Jour 499

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L’enquête de l’armée dévoilerait ses manquements dans sa réponse à l’invasion de Nir Oz, le 7 octobre

Des soldats auraient été envoyés vers la communauté du sud à plusieurs reprises, affrontant des terroristes avant de recevoir l'ordre de partir ailleurs avant même d'être entrés au sein du kibboutz

Un groupe d'Israéliens visitant une maison incendiée par les terroristes du Hamas pendant le pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien, au kibboutz Nir Oz, le 21 juin 2024. (Crédit : Ohad Zwigenberg/AP)
Un groupe d'Israéliens visitant une maison incendiée par les terroristes du Hamas pendant le pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien, au kibboutz Nir Oz, le 21 juin 2024. (Crédit : Ohad Zwigenberg/AP)

L’armée israélienne a établi qu’elle n’avait pas géré de manière appropriée l’invasion terroriste du kibboutz Nir Oz, le 7 octobre, et qu’elle n’y avait pas répondu de manière adéquate, selon des informations qui ont été publiées dans un reportage qui a été diffusé dans la journée de samedi.

La Douzième chaîne a révélé que Tsahal avait déterminé que la Division de Gaza n’avait pas compris quelle était la situation réelle, sur le terrain, au kibboutz et qu’elle n’avait pas correctement géré ses forces ce jour-là, envoyant des troupes dans les communautés voisines mais pas à Nir Oz.

Cette communauté vieille de 69 ans, qui est installée à 2,8 kilomètres de Gaza, avait perdu plus d’un quart de ses 400 membres en date du 7 octobre. 46 personnes avaient été assassinées, notamment des familles toutes entières qui avaient été froidement exécutées et 71 personnes avaient été prises en otage. Quatorze citoyens thaïlandais qui travaillaient à Nir Oz avaient également été tués ce jour-là.

Dans l’une de leurs bévues majeures, a noté la Douzième chaîne, les forces spéciales envoyées à Nir Oz avaient rencontré des terroristes. Des combats avaient suivi et un officier devait perdre la vie à cette occasion aux environs de 11 heures du matin.

Mais les militaires avait été reçu l’ordre d’aller mener une autre mission avant même d’arriver au sein de la communauté. Le Commandement du sud de l’armée, à ce moment-là, n’en avait pas averti l’Administration des opérations et aucune unité supplémentaire n’avait donc été envoyée à Nir Oz.

Vers 11 heures 30 du matin, les forces spéciales Egoz, qui avaient reçu l’ordre de se rendre au kibboutz Kissufim et à Nir Oz, avaient aussi croisé des terroristes et elles n’étaient jamais arrivés à destination.

Un groupe d’Israéliens visite une maison incendiée par les terroristes du Hamas pendant le pogrom lancé par le groupe en Israël au kibboutz Nir Oz, le 21 juin 2024. (Crédit : AP Photo/Ohad Zwigenberg)

Le Commandement du sud n’avait rien su de cet incident avant 13 heures 30. Les soldats de l’unité des forces spéciales Shayetet 13 avaient été envoyés sur place mais ils n’étaient arrivés que vers 14 heures 30. A cette heure-là, les terroristes étaient déjà parvenus à massacrer et à kidnapper des dizaines de personnes.

Lors du pogrom du 7 octobre, environ 3 000 terroristes placés sous l’autorité du Hamas avaient franchi la frontière avec Israël par voie terrestre, par voie maritime et par voie aérienne. Ils avaient massacré près de 1 200 personnes au total, des civils en majorité, et ils avaient enlevé 251 personnes qui avaient été prises en otage dans la bande de Gaza. Ils avaient commis des atrocités et ils s’étaient livrés à des violences sexuelles à grande échelle.

Les résultats d’une enquête qui ont d’ores et déjà été rendus publics par l’armée, au début du mois – les investigations étaient consacrées à la bataille qui avait eu lieu au kibboutz Beeri où 101 civils et 31 membres des services de sécurité avaient été tués, et où 32 personnes avaient été prises en otage – ont révélé que l’armée israélienne avait « échoué dans sa mission de protection des résidents », en grande partie parce que jamais les soldats ne s’étaient préparés à une attaque d’une telle ampleur.

De con côté, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a rejeté de manière répétée les appels à mettre en place une commission d’enquête – l’instance dotée des plus grands pouvoirs en vertu de la loi en matière d’investigations – sur le pogrom du 7 octobre.

Il a indiqué qu’une enquête attendrait la fin de la guerre à Gaza et il a jusqu’à présent soigneusement évité de former une commission d’État. Alors que la guerre entre dorénavant dans son dixième mois, les pressions en faveur d’une enquête sur les éventuels manquements qui ont permis au pogrom de se dérouler se sont renforcées.

En réponse aux refus du Premier ministre, des citoyens ont lancé, la semaine dernière, une enquête indépendante sur le massacre du 7 octobre.

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