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L’envoyé pour la paix US Greenblatt devrait quitter son poste à la fin octobre

L'architecte du plan de paix de Trump avait prévu de rester jusqu'au moment de sa révélation mais semble confirmer son départ anticipé sur fond d'impasse politique en Israël

Jason Greenblatt participe au Gala du Prix international de Soutien des valeurs juives au Carnegie Hall à New York, el 28 mars 2019. (Charles Sykes/Invision/AP)
Jason Greenblatt participe au Gala du Prix international de Soutien des valeurs juives au Carnegie Hall à New York, el 28 mars 2019. (Charles Sykes/Invision/AP)

L’envoyé américain pour la paix au Moyen-Orient Jason Greenblatt, qui a annoncé sa démission de l’administration Trump le mois dernier, a semblé confirmer samedi après-midi qu’il démissionnerait à la fin octobre et qu’il ne resterait pas à ses fonctions jusqu’à la révélation du plan de paix israélo-palestinien.

La Maison-Blanche avait fait savoir, le 5 septembre, que Greenblatt allait quitter son poste et se diriger vers le secteur privé après la diffusion du programme de son administration, qui devait à l’époque avoir lieu rapidement après les élections de la Knesset, le 17 septembre.

Toutefois, et après que le vote s’est avéré non-concluant, la révélation du plan a été reportée jusqu’à la formation d’un gouvernement au sein de l’Etat juif – ce qui devrait encore prendre des semaines en raison de négociations de coalition dans l’impasse, qui pourraient même déboucher sur de nouvelles élections pour la troisième fois en un an.

Dans une publication sur Twitter samedi, Greenblatt a partagé un article qui disait que, dans la mesure où rien ne signalait une sortie de l’impasse politique en Israël, il avait décidé d’une date de départ et qu’il quitterait ses fonctions à la fin du mois.

« Ca a été l’honneur de toute une vie de travailler à la Maison-Blanche sous l’autorité du président Trump », a écrit Greenblatt dans son tweet. « Je suis incroyablement reconnaissant d’avoir fait partie d’une équipe qui a esquissé une vision de la paix qui, au bon moment, a le potentiel d’améliorer la vie de millions de personnes. »

Dans l’article partagé par Greenblatt, le Jerusalem Post faisait savoir que son dernier jour à la Maison-Blanche serait « aux environs du 1er novembre », sans citer de sources. En partageant le reportage, Greenblatt semble confirmer cette information.

De gauche à droite : Brian Hook, représentant spécial des États-Unis pour l’Iran, le conseiller de Donald Trump Jared Kushner, le Premier ministre Benjamin Netanyahu, l’envoyé de paix américain dans le Moyen-Orient, Jason Greenblatt, et l’envoyé israélien aux États-Unis, Ron Dermer, lors d’une réunion tenue au bureau du Premier ministre à Jérusalem le 30 mai 2019. (Crédit : Ziv Sokolov / Ambassade des États-Unis à Jérusalem)

Greenblatt, ancien avocat auprès de la Trump Organization, a travaillé depuis deux ans et demi sur le plan de paix de l’administration aux côtés du gendre et haut-conseiller du président américain, Jared Kushner. Il va être remplacé par Avi Berkowitz, un proche de Kushner qui a assisté à un grand nombre de réunions et de discussions relatives à la proposition de paix.

Le président américain Donald Trump intervient lors d’un événement dans la Chambre Roosevelt de la Maison-Blanche, le 12 avril 2019. (AP Photo/Evan Vucci)

Initialement, Greenblatt avait été considéré par toutes les parties comme un négociateur honnête, tentant de s’impliquer avec sérieux auprès des Israéliens comme des Palestiniens. Mais après la reconnaissance de Jérusalem en tant que capitale d’Israël par l’administration américaine, les autorités de Ramallah l’avaient boudé, l’accusant de devenir porte-parole de l’Etat juif – en particulier au vu de l’utilisation de son compte Twitter pour critiquer les discours et les actions des Palestiniens alors qu’il n’avait jamais critiqué Israël.

Greenblatt, à l’origine, avait l’intention de rejoindre l’administration pendant seulement deux ans pour « analyser le conflit israélo-palestinien, esquisser une vision réaliste et faisable pour aider à résoudre le conflit et pour travailler au développement des relations entre Israël et la région », a expliqué le mois dernier un haut-responsable de l’administration sous couvert d’anonymat.

Anticipant le départ de Greenblatt, l’équipe du plan de paix a fusionné avec le bureau du représentant spécial pour l’Iran, Brian Hook. Hook, qui est également haut-conseiller du secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo, avait accompagné Kushner, Greenblatt et Berkowitz au cours de leur dernière visite au sein de l’Etat juif, au mois de juillet dernier.

Adam Rasgon a contribué à cet article.

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