L’épidémie pousse Waze à licencier 5 % de ses effectifs et à fermer des bureaux
Une trentaine de personnes et des bureaux en Asie-Pacifique et en Amérique latine sont concernés, la tendance au télétravail réduisant le besoin d'applications de navigation
Waze, l’application de navigation fondée en Israël et qui appartient maintenant à Google, va licencier 5 % de ses effectifs mondiaux, soit une trentaine de personnes sur 555 employés, a rapporté The Verge.
Waze va également fermer certains de ses bureaux dans les régions Asie-Pacifique et Amérique latine, car il recentre ses activités sur certains marchés, selon le site web.
Selon Waze, les licenciements sont dus en partie à la pandémie de coronavirus, qui a provoqué le confinement des villes et réduit les déplacements sur les routes, les gens travaillant à domicile et utilisant moins l’application de navigation. Cela a entraîné une baisse des revenus publicitaires de l’entreprise, a expliqué The Verge.
« Laisser partir des Wazers [salariés de Waze] est un processus extrêmement douloureux pour nous tous. Je veux qu’il soit clair que ces réductions sont dues aux contraintes créées par la pandémie et destinées à soutenir les investissements dans nos domaines de prédilection, et non en raison des actions ou des performances de qui que ce soit », a écrit le PDG Noam Bardin dans une note au personnel.
Selon le site spécialisé, la plupart des personnes licenciées sont issues des divisions ventes, marketing et partenariats de Waze. L’entreprise ferme des bureaux en Malaisie, à Singapour, en Colombie, au Chili et en Argentine, car elle se recentre sur des domaines où les affaires continuent de croître, notamment aux États-Unis, au Royaume-Uni, en France, au Brésil et au Mexique.
La société Waze, basée à Ra’anana, en Israël, a été rachetée par Google en 2013 pour un montant annoncé de 1,1 milliard de dollars.