Israël en guerre - Jour 530

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« Les abandonner, c’est nous abandonner nous-mêmes » – familles d’otages

Lors du rassemblement pour marquer les 500 jours qui se sont écoulés depuis le pogrom du 7 octobre, les intervenants ont appelé à la libération des otages en une seule fois

L'ex-otage Aviva Siegel, épouse de l'otage Keith Siegel récemment libéré, sur la place des otages à Tel Aviv le 17 février 2025. (Crédit : Paulina Patimer/ mouvement de protestation)
L'ex-otage Aviva Siegel, épouse de l'otage Keith Siegel récemment libéré, sur la place des otages à Tel Aviv le 17 février 2025. (Crédit : Paulina Patimer/ mouvement de protestation)

Des milliers de personnes ont appelé lundi au retour des otages détenus par les terroristes du Hamas à Gaza, lors du rassemblement qui a été organisé à Tel Aviv pour marquer les 500 jours qui se sont écoulés depuis le pogrom commis par le groupe terroriste dans le sud d’Israël, le 7 octobre 2023.

L’accord de cessez-le-feu conclu entre le Hamas et Israël, le mois dernier, a ouvert la porte à la remise en liberté de certains captifs. Six devraient encore être relâchés dans les prochaines semaines, tandis que les dépouilles de huit autres personnes qui avaient été kidnappées et qui ont perdu la vie le jour de l’attaque sanglante ou en captivité devraient être rapatriées. Toutefois, la mise en œuvre de la deuxième phase de l’accord – au cours de laquelle d’autres libérations d’otages sont programmées – reste incertaine, le gouvernement envoyant des signaux contradictoires en ce qui concerne la reprise des négociations.

Aviva Seigel, une ancienne otage dont le mari Keith a été relâché au début du mois, a dit que les ravisseurs de son époux avaient privé ce dernier de son humanité pendant les longs mois de sa détention.

« Sur les 484 jours qu’il a passés à Gaza, il est resté seul pendant six mois, allongé sur un matelas posé sur le sol d’une toute petite pièce, affamé », a-t-elle dit. « La seule nourriture qu’il avait, c’était du pain pita moisi ou brûlé, impropre à la consommation humaine ».

Elle a indiqué que Keith avait été aléatoirement frappé et que l’un de ses geôliers avait pointé une arme dans sa direction, menaçant de le tuer sans raison.

« J’ai demandé à Keith : ‘Qu’as-tu fait quand il a fait ça ?’ et Keith m’a répondu : ‘Rien’. Les terroristes ont transformé Keith, qui était devenu rien’, » a-t-elle déclaré. « Tout ce qu’il y a d’humain lui a été enlevé – parfois même le simple fait d’aller aux toilettes ».

« Je n’ai pas respiré depuis 500 jours »

Varda Ben Baruch, qui est la grand-mère du soldat israélo-américain Edan Alexander, a récité une bénédiction et elle a bu de l’eau tout en appelant à la libération des otages.

« Je veux rompre le jeûne et changer leur destin », a-t-elle dit.

C’est la mère d’Edan, Yael, qui a ensuite pris la parole.

« Je suis Yael Alexander et je n’ai pas respiré depuis 500 jours », a-t-elle confié à la foule. Les intervenants suivants ont commencé leur discours de manière similaire.

Elle a exhorté le gouvernement à conclure un accord qui permettrait à tous les otages restants d’être libérés en même temps, plutôt que de procéder aux libérations au compte-goutte qui sont prévues dans l’accord actuel – une autre thématique qui a été beaucoup abordée dans tous les discours qui ont été prononcés dans la soirée.

Elle a terminé par ce qui allait devenir un refrain : « Les abandonner, c’est nous abandonner nous-mêmes ! »

Elle a remercié en anglais le président américain Donald Trump et son envoyé au Proche-Orient, Steve Witkoff.

« Président Trump, au cours des deux dernières semaines, vous nous avez ramené deux citoyens américains, Sagui Dekel-Chen et Keith Siegel », a-t-elle déclaré. « Aujourd’hui, je vous demande de rendre mon fils Edan à notre famille. »

Des Israéliens lors du rassemblement marquant les 500 jours qui se sont écoulés depuis l’enlèvement des otages par les terroristes du Hamas dans la bande de Gaza, sur la place des Otages à Tel Aviv, le 17 février 2025. (Crédit : Tomer Neuberg/Flash90)

Danielle Aloni, qui a été maintenue en captivité à Gaza jusqu’à ce qu’elle soit remise en liberté dans le cadre d’un bref accord de cessez-le-feu, à la fin du mois de novembre 2023, et dont le beau-frère, David Cunio, et son jeune frère, Ariel, sont toujours en captivité, a annoncé que sa famille avait reçu un signe de vie de David, avec des informations qui ont été communiquées par l’un des otages récemment libérés. Une déclaration qui a été saluée par de vifs applaudissements.

S’adressant au Premier ministre Benjamin Netanyahu, Aloni a indiqué : « Il y a quelques jours, David était vivant. Et il est de votre responsabilité de le ramener à la maison. David n’a plus le temps d’attendre ».

Edan Alexander comme David Cunio devraient être relâchés dans le cadre de la deuxième phase de l’accord – le Hamas libérerait, au cours de cette phase, les jeunes hommes qui se trouvent encore en captivité. Jusqu’à présent, 33 femmes, enfants, hommes civils de plus de 50 ans et personnes considérées comme des « cas humanitaires » ont pu quitter les geôles du groupe terroriste.

Le flanc droit de la coalition de Netanyahu a menacé de renverser le gouvernement s’il devait s’engager dans cette deuxième phase, qui exige le retrait d’Israël de la bande de Gaza. Le Premier ministre, pour sa part, n’a pas semblé vouloir avancer vers cette deuxième phase.

Des manifestants marquent les 500 jours qui se sont écoulés depuis le pogrom du 7 octobre 2023, appelant à la libération des Israéliens toujours détenus par les terroristes à Gaza, devant la base de la Kirya, le siège de l’armée, à Tel Aviv, le 17 février 2025. (Crédit : Erik Marmor/Flash90)

Yeela David, dont le frère Evyatar David ne devrait être libéré qu’au cours de la deuxième phase, a déclaré qu’il s’agissait de « la dernière chance de sauver des dizaines d’hommes laissés derrière dans la phase actuelle de l’accord ».

« Les jeunes hommes qui sont laissés derrière, actuellement, n’ont pas suivi de formation spéciale pour faire face à cette situation. Ils sont comme tout le monde », a-t-elle déclaré. « Si l’accord tombe à l’eau et qu’il n’y a pas de deuxième phase, il y aura une souillure dans nos livres d’Histoire ».

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