Israël en guerre - Jour 472

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Les chefs des implantations réclament devant la résidence de Netanyahu des mesures de sécurité

Les familles d’Israéliens tués dans des attentats sur les routes de Cisjordanie ont rejoint la tente de protestation

Jacob Magid est le correspondant du Times of Israël aux États-Unis, basé à New York.

Tente de protestation des dirigeants des implantations devant la résidence du Premier ministre, à Jérusalem, le 24 octobre 2017. (Crédit : autorisation de Miri Tzachi)
Tente de protestation des dirigeants des implantations devant la résidence du Premier ministre, à Jérusalem, le 24 octobre 2017. (Crédit : autorisation de Miri Tzachi)

Les dirigeants du mouvement des implantations ont installé mardi une tente de protestation devant la résidence du Premier ministre à Jérusalem. Ils demandent à Benjamin Netanyahu d’allouer immédiatement les financements des déviations et d’autres mesures de sécurité prévues pour les habitants de Cisjordanie.

Rejoints par deux présidents de conseils municipaux et des membres de familles endeuillées, qui ont perdu des proches dans des attentats qui ont eu lieu sur les routes de Cisjordanie, Yossi Dagan, le président du Conseil régional de Samarie, a demandé à Netanyahu le transfert des 300 millions de shekels qu’il a promis il y a deux ans aux implantations pour améliorer leur sécurité.

« M. le Premier ministre, vous pensez que les grincheux n’existent qu’à gauche. J’ai le regret de vous informer que vous avez un autre demi-million de grincheux en Judée et en Samarie », a dit Dagan, en référence au discours prononcé lundi par Netanyahu à l’occasion de l’ouverture de la session hivernale de la Knesset. A cette occasion, il avait jugé que ses opposants étaient des « grincheux », qui minimisent les nombreuses réussites du pays.

« Les habitants [de Cisjordanie] n’ont pas accès au droit fondamental à la sécurité. Le camp nationaliste a gagné les élections [en promettant] de paver ces routes et de construire des implantations », a dit Dagan sévèrement.

Conférence de presse des dirigeants des implantations et de membres de familles endeuillées par le terrorisme, devant la résidence du Premier ministre, à Jérusalem, le 18 octobre 2017. (Crédit : Miri Tzachi)
Conférence de presse des dirigeants des implantations et de membres de familles endeuillées par le terrorisme, devant la résidence du Premier ministre, à Jérusalem, le 18 octobre 2017. (Crédit : Miri Tzachi)

Les dirigeants des implantations et les familles endeuillées ont en particulier demandé la mise en place de caméras le long des routes de Cisjordanie, l’installation de nouvelles antennes réseaux pour améliorer le signal cellulaire pour les Israéliens qui pourraient avoir besoin d’aide, et la construction de déviations autours des villes palestiniennes et des implantations, permettant ainsi aux Israéliens et aux Palestiniens de s’éviter.

Hadas Mizrachi, dont le mari Baruch a été abattu dans un attentat près de Hébron, alors qu’il se rendait à un Seder de Pessah familial en avril 2014, s’est directement adressée à Netanyahu.

« Je vous demande, M. le Premier ministre, de me regarder dans les yeux, de regarder mes enfants dans les yeux, de regarder les familles endeuillées dans les yeux… Combien d’autres personnes doivent-elles être tuées dans ce pays sur les routes de Judée et Samarie ? », a-t-elle demandé, frappant du poing sur la table.

« Mes enfants et moi resterons ici, sur ce trottoir, jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée. Nous ne sommes pas prêts à ce qu’une autre famille soit blessée comme la nôtre. Vous avez promis, M. le Premier ministre. Maintenant, s’il vous-plait, tenez cette promesse », a-t-elle dit.

Avi Naim, qui préside le conseil municipal de Beit Arye, s’est dit « très déçu » de Netanyahu.

« Vous savez, nous avons travaillé très dur pour vous porter au pouvoir et pour qu’il y ait un gouvernement de droite. Tout le mouvement des implantations était mobilisé dans cet objectif. Et nous sommes ici aujourd’hui, très déçus », a-t-il dit.

Les manifestants avaient enroulé autour de la tente une bannière noire portant le verset du Lévitique « Tu ne t’élèveras pas contre le sang de ton prochain. »

Yossi Dagan, à droite,président du Conseil régional de Samarie, avec la bannière "Tu ne t'élèveras pas contre le sang de ton prochain" devant une tente de protestation des dirigeants des implantations devant la résidence du Premier ministre, à Jérusalem, le 24 octobre 2017. (Crédit : autorisation de Miri Tzachi)
Yossi Dagan, à droite,président du Conseil régional de Samarie, avec la bannière « Tu ne t’élèveras pas contre le sang de ton prochain » devant une tente de protestation des dirigeants des implantations devant la résidence du Premier ministre, à Jérusalem, le 24 octobre 2017. (Crédit : autorisation de Miri Tzachi)

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