Rechercher

Les confessions du réalisateur Jacques Audiard devant les étudiants de Tel Aviv

Dans le cadre du 20e festival international du film d'étudiants, le réalisateur de "Un Prophète", récompensé à Cannes, a raconté son arrivée tardive dans le monde du cinéma

Jacques Audiard à l'Université de Tel Aviv (Crédit: Amis français de l'université de Tel Aviv)
Jacques Audiard à l'Université de Tel Aviv (Crédit: Amis français de l'université de Tel Aviv)

Dans le monde des apprentis cinéastes le Festival du film des étudiants de Tel Aviv s’est taillé la part du lion : « environ 200 films et 70 écoles de cinéma à travers le monde y participent, et il est devenu le plus grand lieu de rencontre pour les étudiants en cinéma du monde entier, » affirme le site des Amis français de l’Université de Tel Aviv.

A l’occasion de la 20 édition de ce festival, Jacques Audiard, le réalisateur de Un prophète, De rouille et d’os, De battre mon cœur s’est arrêté, multi-récompensé par le Festival de Cannes, qui a réalisé son premier film à l’âge de 42 ans, est venu répondre aux questions des étudiants de Tel Aviv.

Questionné sur ses relations professionnelles avec son père, le célèbre dialoguiste Michel Audiard, il raconte n’avoir eu le temps de faire avec lui qu’un seul film, rapporte le site francophone de soutien à l’université : « Mon père est décédé avant que je commence à réaliser des films. Je n’ai pu travailler avec lui qu’une seule fois. J’ai adoré le faire, mais ça a été trop court. Mon grand regret est que mon père n’ait pas vu mes films et qu’il n’ait pas connu mes enfants ».

Des films toujours écrits en binôme avec son co-scénariste explique-t-il en détaillant son processus de création : « Nous avons un dialogue presque ininterrompu et il finit toujours par en émerger un sujet qui va cristalliser le projet du film. C’est un processus qui peut prendre plusieurs mois » et qui ne prédit pas de futur résultat du film. En effet, Audiard a expliqué que lors du tournage lui-même, ses personnages pouvaient prendre une nouvelle dimension.

« Il donne l’exemple de ‘Sur mes lèvres’, romance entre une secrétaire et un petit voyou avec Emmanuelle Devos, qui a obtenu trois césars en 2002, explique le même site.

« J’avais une idée très précise du personnage, mais en une scène, l’actrice l’a transformé, car elle a eu un instinct différent. Le tournage doit rester très poreux et plastique. Il doit se passer quelque chose qu’on ne sait pas à l’avance. Si cela restait uniquement le scénario écrit à l’avance, cela deviendrait très ennuyeux pour moi ».

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : [email protected]
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à [email protected].
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.