Les djihadistes utilisent des chatons pour attirer de nouvelles recrues
Les combattants de l'EI bercent des petits chats, mangent du Nutella et distribuent des bonbons dans une campagne de recrutement de supporters potentiels
Sue Surkes est la journaliste spécialisée dans l'environnement du Times of Israel.
Les combattants de l’État islamique ne sont en fait qu’une bande d’ours en peluche qui aiment faire des câlins aux chatons et manger de la pâte à tartiner, suggère une nouvelle campagne médiatique djihadiste.
Des images récentes diffusées sur Internet présentent des combattants avec un félin dans une main et un AK47 dans l’autre, tenant des pots de Nutella, ou distribuant des bonbons aux enfants.
Les images – les images de chat ont été tweetées dans la rubrique Chat de l’État islamique, et ont depuis été supprimées – ont été révélées lors d’une visite à Londres de John Carlin, un haut responsable américain de lutte contre le terrorisme, qui a dit que l’EI avait compris que les « chatons vendent », a rapporté le Daily Telegraph britannique, mercredi.
Carlin, procureur général adjoint pour la sécurité nationale, était au Royaume-Uni pour discuter de la façon de contrer les efforts du groupe terroriste pour convaincre les jeunes de quitter leurs foyers et rejoindre l’organisation ou perpétrer des attaques là où ils vivent.
« Nous avons l’obligation d’empêcher nos citoyens d’aller commettre ces atrocités. Et nous avons besoin de trouver un moyen d’empêcher ces personnes de se radicaliser, (la notion de) pas de passeport pas de voyage nécessaire, appelle à tuer là où vous vivez », a-t-il dit.
Carlin a révélé que les administrateurs de Hollywood, les cadres publicitaires de Madison Avenue et les gourous de la technologie de la Silicon Valley sont recrutés pour aider à combattre la propagande du groupe terroriste.
Selon le journal le Guardian, Carlin a également déclaré que le succès de l’Amérique dans l’intégration des Musulmans avait aidé les experts du renseignement à faire face à la menace terroriste intérieure.
Il a refusé de se laisser entraîner dans des commentaires au sujet du candidat aux présidentielles américaines Donald Trump qui a promis d’interdire temporairement aux Musulmans d’entrer aux États-Unis.
Dans d’autres remarques, Carlin a demandé à ce que la menace de la terreur en Amérique soit maintenue en proportion, disant qu’il n’y avait probablement « que quelques centaines [de personnes] » qui étaient attirées par l’Etat islamique.