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Les Émirats vont investir 35 milliards de dollars en Egypte – Premier ministre égyptien

Ces rentrées de dollars vont notamment contribuer à résoudre la crise des devises étrangères en Egypte, en difficulté pour rembourser sa dette extérieure

La ligne d'horizon de la ville égyptienne de Gizeh, jumelle de la capitale Le Caire, vue depuis la tour du Caire, le 17 décembre 2017. (Crédit : Mohamed El-Shahed/AFP)
La ligne d'horizon de la ville égyptienne de Gizeh, jumelle de la capitale Le Caire, vue depuis la tour du Caire, le 17 décembre 2017. (Crédit : Mohamed El-Shahed/AFP)

Les Émirats arabes unis vont injecter « 35 milliards de dollars en investissements directs » d’ici deux mois en Egypte, pays frappé par une crise économique, a annoncé vendredi le Premier ministre égyptien, Moustafa Madbouli, lors d’une conférence de presse.

Pour le Premier ministre, ces rentrées de dollars vont notamment contribuer à résoudre la crise des devises étrangères en Egypte, en difficulté pour rembourser sa dette extérieure qui s’élève à près de 165 milliards de dollars.

Selon M. Madbouli, elles permettront également de résoudre « la présence de deux prix pour le dollar », en référence au taux officiel pratiqué par les banques qui, la plupart du temps, refusent de céder des dollars à leurs clients et à celui, deux fois plus élevé, pratiqué sur le marché noir.

L’accord signé vendredi entre les deux pays prévoit, selon le Premier ministre, le versement de 35 milliards de dollars par les Émirats arabes unis dans un projet de développement à Ras al-Hikma, sur le littoral méditerranéen égyptien.

L’accord prévoit le versement « de 15 milliards de dollars d’ici une semaine et un second versement, deux mois après le premier, de 20 milliards de dollars », a précisé M. Madbouli.

Si deux tiers de la population égyptienne vivent en dessous ou juste au-dessus du seuil de pauvreté, l’inflation à 35 % et la dévaluation touchent aussi jusqu’au plus haut niveau de l’État.

L’Egypte est désormais le deuxième pays le plus à risque de faire défaut de sa dette, juste derrière l’Ukraine en guerre.

Pour les experts, les raisons de s’inquiéter s’accumulent : les rentrées en devises du tourisme sont en baisse depuis des années et les attaques des rebelles houthis du Yémen en mer Rouge et dans le golfe d’Aden font désormais baisser les revenus en dollars du canal de Suez.

Pire encore, les envois d’argent des travailleurs égyptiens à l’étranger – le double de ces deux secteurs combinés – ont baissé d’environ 30 % au premier trimestre 2023/2024.

Le Fonds monétaire international (FMI) a accordé un prêt de trois milliards de dollars à l’Egypte fin 2022, mais les tranches de prêt et les examens de programme ont été maintes fois reportés jusqu’à ce que Le Caire avance sur les réformes économiques, y compris un « taux de change entièrement flexible », comme le stipule le FMI.

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