Israël en guerre - Jour 339

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Les États-Unis approuvent la vente de 20 milliards de dollars d’armement à Israël

Cette vente a pour but « d'améliorer la capacité d'Israël à faire face aux menaces ennemies actuelles et futures »

Le président américain Joe Biden serrant la main du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors de leur rencontre en marge de la 78e Assemblée générale des Nations unies, à New York, le 20 septembre 2023. (Crédit : AP Photo/ Susan Walsh)
Le président américain Joe Biden serrant la main du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors de leur rencontre en marge de la 78e Assemblée générale des Nations unies, à New York, le 20 septembre 2023. (Crédit : AP Photo/ Susan Walsh)

Les États-Unis ont approuvé mardi la vente d’armement à leur allié israélien pour plus de 20 milliards de dollars.

L’annonce survient alors que la guerre à Gaza entre Israël et les terroristes du Hamas et ses alliés entre dans son 11e mois et que le président américain Joe Biden pousse pour un cessez-le-feu.

Le département d’État a déclaré dans une notification au Congrès américain que cette vente allait « améliorer la capacité d’Israël à faire face aux menaces ennemies actuelles et futures ».

Le vente inclut 50 avions de chasse F-15 pour une valeur de 18,82 milliards de dollars, près de 33 000 munitions pour chars et 50 000 obus de mortiers.

Ces livraisons prendront des années : les F-15, équipés de radars et d’équipements de communication sécurisés, ne commenceront à être livrés qu’en 2029.

« Les États-Unis sont attachés à la sécurité d’Israël et il est vital pour les intérêts nationaux américains d’aider Israël à développer et à garder une importante capacité d’autodéfense », a déclaré le département d’État dans sa note concernant la vente des F-15, construits par Boeing.

Concernant les munitions pour chars, le département d’État a fait valoir qu’elles permettront à Israël « de renforcer sa défense intérieure et serviront de moyen de dissuasion face aux menaces régionales ».

De son côté, le ministre de la Défense Yoav Gallant a remercié Blinken et le Secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, pour ces approbations. Ces acquisitions viendront soutenir « des initiatives déterminantes de renforcement de notre puissance, des initiatives qui aideront Israël à développer et à conserver son avantage militaire qualitatif dans la région », a écrit Gallant sur X.

« Ces initiatives comprennent l’incorporation de F-15IAs dans la flotte d’avions de combat de l’armée de l’air, et la livraison de munitions critiques qui garantiront les capacités et la sécurité d’Israël », a-t-il ajouté. « Alors que nous nous battons pour défendre Israël sur différents fronts, votre message de soutien et d’engagement à l’égard de la sécurité d’Israël est clair ».

L’année dernière, Israël avait soumis une requête officielle aux États-Unis concernant l’acquisition de 25 avions de chasse F-15IA avec la possibilité d’en acheter encore 25 autres.

Au mois de mai, Biden avait mis en pause une livraison d’armes à Israël qui comprenait des bombes lourdes alors même qu’il mettait en garde contre le projet de Tsahal de lancer une opération à Rafah, dans le sud de Gaza, où vivaient un très grand nombre de déplacés palestiniens.

L’administration avait toutefois indiqué que les autres approvisionnements en armement continuaient, rejetant les plaintes émises, au mois de juin, par le Premier ministre Benjamin Netanyahu qui avait déploré un ralentissement de ces acheminements.

Des organisations de défense des droits humains et certains élus du Parti démocrate ont appelé Joe Biden à réduire ou arrêter la vente d’armes à Israël, engagé dans une guerre à Gaza qui a fait au moins 39 929 morts, d’après des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza, contrôlé par le Hamas- un bilan qui ne fait pas non plus la distinction entre civils et terroristes.

Le Congrès peut en théorie bloquer cette vente d’armes mais un tel processus a peu de chances d’aboutir.

Israël a promis de détruire l’organisation terroriste du Hamas au pouvoir à Gaza depuis 2007 – qui figure aussi sur la liste noire du terrorisme des États-Unis et de l’Union européenne – après le pogrom du 7 octobre sur le sol de l’État juif qui avait entraîné la mort de 1 198 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes.

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