Les familles d’otages marchent de la frontière avec Gaza jusqu’à Jérusalem
Les marcheurs devraient arriver samedi dans la capitale avec un rassemblement qui sera organisé, dans la soirée, sur le place de Paris

Les familles d’otages actuellement détenus par les groupes terroristes à Gaza et leurs complices s’apprêtent à marcher depuis le kibboutz Reïm, une communauté proche de la frontière avec l’enclave, jusqu’à Jérusalem, sous le slogan « Unis pour la libération des otages ».
Ils devraient arriver samedi dans la capitale.
Le groupe va se rendre ce mercredi à Sderot, où une cérémonie de solidarité commencera à 16 heures 30 devant le commissariat.
Le commissariat de la ville avait été violemment pris d’assaut par les terroristes, le 7 octobre. 35 agents et civils y avaient perdu la vie. Alors que les hommes armés s’étaient retranchés dans le bâtiment, de féroces échanges de coups de feu avaient eu lieu dans tout le secteur avec les forces de sécurité pendant plusieurs heures. Depuis, ordre a été donné de démolir le bâtiment.
Un grand nombre des policiers stationnés à Sderot avaient été les premiers à répondre aux appels lancés par les localités frontalières au début du massacre du 7 octobre.
Le groupe partira ensuite en direction de Kiryat Gat, où il passera la première nuit.
Jeudi, les marcheurs iront à Beit Guvrin avant de continuer leur chemin jusqu’à Beit Shemesh, où une cérémonie sera organisée dans la soirée.
Vendredi matin, le groupe se lancera dans « une marche des brancards » en solidarité avec les soldats actuellement retenus en captivité à Gaza et un hommage sera rendu à ces derniers sur le site du patrimoine national de Shaar Hagai.
Les marcheurs passeront la nuit au kibboutz Tzora avant de rejoindre Jérusalem.
Un rassemblement est prévu sur la place de Paris de la ville, samedi dans la soirée.
130 otages sont encore détenus à Gaza – 31 d’entre eux seraient morts – après la libération de 105 civils au cours d’une trêve qui a duré une semaine, à la fin du mois de novembre. Quatre otages avaient été relâchées avant cette pause. Trois ont été secourus par les soldats et les corps sans vie de onze captifs ont aussi été rapatriés, notamment ceux des trois Israéliens qui, étant parvenus à échapper à leurs ravisseurs, ont été accidentellement tués par les soldats israéliens. L’armée a bien confirmé la mort de 31 otages qui se trouvent encore dans la bande, citant de nouveaux renseignements et d’autres informations obtenues par les troupes, sur le terrain. Par ailleurs, une personne est encore considérée comme portée disparue depuis le 7 octobre, et son sort reste inconnu.
Le Hamas détient également les dépouilles de deux soldats tués au combat en 2014, Oron Shaul et Hadar Goldin. Il garderait aussi en détention deux civils israéliens, Avera Mengistu et Hisham al-Sayed, qui seraient encore en vie après être entrés dans la bande de leur propre gré en 2014 et 2015.