Les Israéliens d’origine britannique peuvent désormais donner leur sang en Israël
Les dons du sang des personnes ayant vécu en Grande-Bretagne à une période donnée étaient jusqu'à présent interdits par crainte d'une infection à la maladie de la vache folle
Les personnes ayant vécu au Royaume-Uni plus de six mois peuvent donner leur sang depuis dimanche en Israël, après 24 années d’interdiction, ont fait savoir les services du Magen David Adom.
Le MDA, qui gère la banque du sang au sein de l’État juif, a indiqué que le ministère de la Santé avait « adopté les directives de la FDA » américaine sur cette question et qu’il avait décidé « de supprimer les restrictions sur les dons du sang des personnes d’origine britannique. »
Depuis 1999, toute personne ayant vécu en Grande-Bretagne pendant plus de six mois, entre 1980 et 1996, ou ayant reçu une transfusion sanguine sur le territoire britannique ne pouvait donner de sang par crainte d’une infection à l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) ou maladie de la vache folle.
Le MDA a précisé qu’à partir de dimanche, toutes les restrictions étaient levées. La FDA (Federal Drug Administration) avait jugé, l’année dernière, que « le risque ne justifie pas le renvoi de donneurs de sang, comme c’était le cas dans le passé », estimant que ce danger était en définitive « négligeable »
« Nous avons la satisfaction de dire à tous nos donneurs fidèles, qui continuent à nous interroger sur le changement des règles, que ce jour très attendu est enfin arrivé ! » a commenté la professeure Eilat Shinar, directrice-adjointe des services du don du sang au MDA.