Les Juifs de l’université de Washington divisés sur l’aide extérieure face à l’antisémitisme
Le groupe de travail a recommandé que des groupes juifs externes comme l'ADL examinent les mises à jour trimestrielles sur les incidents, mais pour certains, cela va trop loin

JTA – Alors qu’un campement anti-Israël s’installait sur le campus de l’université de Washington à Seattle au printemps dernier, Devin Naar, professeur d’études juives, a fait quelque chose qu’il n’avait jamais fait auparavant : donner un cours sur l’antisémitisme, le premier proposé dans son établissement depuis plus d’une décennie.
« C’est le cours le plus difficile que j’aie jamais donné, et peut-être le plus gratifiant », a déclaré Naar, historien des Juifs séfarades. Il a décrit un cours dans lequel des Juifs qui assistaient à des événements organisés par Hillel et Habad discutaient avec des Juifs qui organisaient des offices de Shabbat sur les campus. La rencontre s’est déroulée dans un climat de courtoisie et a dépassé les slogans pour accueillir des militants locaux et des dirigeants de la communauté juive.
Au milieu du semestre, Naar a reçu une invitation à rejoindre le groupe de travail sur l’antisémitisme de l’université publique. Comme dans d’autres établissements confrontés à un climat toxique depuis le pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas le 7 octobre 2023 dans le sud d’Israël, le groupe de travail de l’université a été chargé de diagnostiquer l’ampleur du problème de l’antisémitisme sur le campus et de proposer des solutions. Il est composé de professeurs, de membres du personnel et d’étudiants, pour la plupart Juifs, et travaille en parallèle avec un groupe de travail sur l’islamophobie.
Le moment semblait fortuit. Naar a accepté d’être le représentant de la faculté, ainsi que le seul membre du groupe de travail issu d’un programme d’études juives ou israéliennes. Il a invité ses collègues à assister à son cours et à voir comment les étudiants eux-mêmes géraient leurs réflexions sur l’antisémitisme en temps réel ; l’un d’entre eux l’a fait.
Mais Naar ne faisait pas partie du résultat final lorsque le groupe de travail a conclu dans son rapport définitif ce mois-ci que l’antisémitisme à l’université « est répandu, systémique et institutionnalisé ». Il avait démissionné trois semaines auparavant. Il a expliqué qu’il était parti entre autres parce qu’il semblait que le groupe de travail n’était pas intéressé par le type de « conversation et de discours réels » sur l’antisémitisme que sa classe avait engagé.
« Je voulais apporter l’approche que j’avais développée en classe à mon travail au sein du groupe, et je n’ai pas l’impression que cette approche ait été adoptée », a-t-il déclaré.

« À cet égard, il s’agit d’une occasion manquée. »
La décision de Naar de se retirer signifie qu’il n’a pas été informé de l’une des recommandations les plus controversées du groupe de travail : que l’université crée « immédiatement » un comité chargé d’examiner les rapports trimestriels sur l’antisémitisme du campus.
Ce comité, selon le groupe de travail, devrait être composé de représentants de l’université et d’organisations juives extérieures, notamment l’Anti-Defamation League (ADL), l’American Jewish Committee (AJC) et le groupe pro-Israël StandWithUs.
Ces détails ont interpellé certains membres du campus. Il y a deux ans, StandWithUs a joué un rôle actif dans la décision d’un donateur juif de retirer une subvention de 5 millions de dollars au programme d’études israéliennes de l’université, après s’être opposé à la signature d’une lettre critique à l’égard d’Israël par le titulaire de la chaire. Le donateur aurait redirigé la subvention vers StandWithUs.
Aujourd’hui, ce même groupe, qui a contribué à la perte d’une importante dotation et à un cauchemar de relations publiques pour l’université, est recommandé comme pouvant l’aider à lutter contre l’antisémitisme.
Naar, qui a refusé de commenter ce dont il a été témoin en tant que membre du groupe de travail, n’était pas le seul Juif de l’université à s’opposer au groupe de travail. Plus de 150 professeurs, employés, étudiants et anciens élèves juifs ont signé une lettre ouverte critiquant le rapport et ses conclusions.
La lettre conteste la méthodologie utilisée par le groupe de travail pour évaluer les sentiments sur le campus. Elle s’oppose aussi spécifiquement à la suggestion d’impliquer des groupes extérieurs, affirmant que cette démarche « éroderait la gouvernance partagée en donnant une influence inappropriée à des organisations extérieures qui ne représentent ni les valeurs ni la diversité des points de vue des Juifs de l’université de Washington ».
Lors d’interviews, certains signataires de la lettre se sont demandés comment StandWithUs avait pu se faire une place dans le rapport si peu de temps après avoir ébranlé l’université, et qui était à l’origine de ces recommandations. Soulignant les termes du rapport qu’ils considèrent comme douteux, ils ont émis l’hypothèse que StandWithUs ou d’autres groupes auraient joué un rôle dans la rédaction du rapport lui-même. Si la liste initiale des personnes composant le groupe de travail a été rendue publique, la composition finale, après le départ de Naar, ne l’a pas été.
« Les auteurs du rapport semblaient tout à fait disposés à admettre que ces organisations représentent effectivement la communauté juive », a déclaré Liora Halperin, la professeure au centre de la controverse sur les donateurs de 2022.
Mais, selon les Juifs contestataires, des groupes comme StandWithUs et l’ADL ne représentent pas tout le monde. Jessie Seiler, membre de la faculté, les a décrits comme des « groupes extérieurs, politiquement motivés », dont la présence dans le rapport témoigne d’un « manque de compréhension de la communauté d’experts en la matière que nous avons sur le campus ».
Le groupe a également formulé des critiques progressistes désormais bien connues sur les réponses des universités à l’antisémitisme, notamment que le rapport fait un amalgame inapproprié avec l’anti-sionisme, qu’il s’agit d’un subterfuge à peine voilé pour attaquer les efforts en matière de diversité, d’équité et d’inclusion, connus sous le nom de DEI, et qu’il menacera la liberté académique.
Les groupes de travail sur l’antisémitisme et l’islamophobie ont mené une enquête conjointe sur le climat des campus auprès d’environ 6 700 étudiants, membres du personnel et enseignants, en leur posant une série de questions, notamment sur leurs opinions concernant Israël et sur la manière dont ils se sentent accueillis sur le campus pour les exprimer. Les personnes interrogées avaient la possibilité de s’identifier comme Juives ou Israéliennes, ce qu’ont fait environ 1 200 d’entre elles.
Les résultats de l’enquête dressent un tableau accablant. Les étudiants juifs ont déclaré s’être fait cracher dessus, avoir été harcelés, s’être vu interdire l’accès à certaines parties du campus, avoir été suivis par des « individus hostiles » ou avoir manqué des cours entiers pour des raisons de sécurité. 65 % des répondants juifs de l’enquête ont déclaré qu’ils se sentaient obligés de cacher leur identité juive ; 95 % des Israéliens ont dit la même chose à propos de leur identité israélienne.

Sur une communauté juive du campus que Hillel International estime à 2 500 étudiants, auxquels s’ajoutent de nombreux membres du corps enseignant et du personnel, seuls 35 Juifs au total ont participé aux groupes de discussion avec le groupe de travail. Ce nombre est bien inférieur à celui des Juifs qui ont participé aux « sessions d’écoute » et aux tables rondes dans des universités qui comptent des populations juives comparables, notamment Harvard (plus de 500), Columbia (environ 500) et Stanford (plus de 300), comme l’ont indiqué leurs groupes de travail respectifs. Tous les groupes de travail universitaires n’ont pas utilisé la technique des groupes de discussion : l’université de Californie à Los Angeles (UCLA) s’est entièrement appuyée sur des données d’enquête.
Les groupes de discussion ont été un élément central de la réaction au rapport, les critiques alléguant que des conclusions générales étaient tirées à partir d’un petit échantillon de Juifs qui ne reflètent pas l’éventail des opinions juives de l’université. « Il faut plus que quelques dizaines d’étudiants », a estimé Halperin. D’autres ont reproché au groupe de travail d’avoir organisé l’une de ces sessions à Hillel, dont les règles interdisent d’accueillir des programmes anti-sionistes.
Les organisateurs de la lettre dissidente ont déclaré qu’ils n’étaient pas opposés à l’idée d’un groupe de travail chargé d’examiner l’antisémitisme sur le campus après le 7 octobre 2023. Seiler a expliqué avoir rencontré des étudiants juifs « qui sont venus me voir et m’ont fait part de leur malaise, de leur peur, de leur inquiétude ou de leur anxiété ».
Pourtant, ce groupe pensait également que le véritable problème des Juifs sur le campus n’était pas qu’ils étaient ciblés, mais qu’ils n’étaient pas d’accord les uns avec les autres. Sasha Senderovich, professeur d’études juives, a minimisé l’importance d’une récente manifestation en faveur du désinvestissement, qui a interrompu une réunion du conseil d’administration de l’université et a poussé plusieurs dirigeants de communautés juives locales à fuir pour assurer leur sécurité.
« Nous savons qu’il y avait aussi des étudiants juifs dans ce groupe de manifestants, n’est-ce pas ? Ils sont donc effacés de cette histoire », a-t-il déclaré. Seiler, qui a participé aux Shabbat du campus, a également suggéré que le bureau de la diversité de son établissement devrait « rester concentré là où nous savons qu’il doit l’être aux États-Unis, c’est-à-dire sur le racisme anti-Noir », plutôt que d’étendre son champ d’action à l’antisémitisme, un objectif que de nombreux activistes juifs de tous horizons ont défendu.
Ce n’est pas la première fois depuis le 7 octobre 2023 que des Juifs se disputent le groupe de travail sur l’antisémitisme de leur université. D’autres, dans des établissements telles que Harvard et Stanford, ont subi les foudres des Juifs pro-Israël pour ce qu’ils considéraient comme des critiques d’Israël de la part de leurs membres, même si les deux groupes de travail ont finalement publié des rapports accablants sur l’incapacité de leurs établissements à contenir l’antisémitisme sur les campus. Le comité de lutte contre l’antisémitisme de l’université Northwestern a été dissous à la suite de la colère suscitée par la manière dont le président a géré le mouvement des campements universitaires.
Par ailleurs, un groupe de Juifs dissidents de l’université de Columbia s’est également opposé aux conclusions du groupe de travail de gauche.
Mais de tels désaccords ont un poids supplémentaire à Washington, l’une des rares universités publiques à avoir lancé un tel effort pour lutter contre l’antisémitisme. Une autre université, UCLA, a publié les résultats de son propre rapport la semaine dernière.

Le co-président du groupe de travail de Washington a déclaré à la JTA que le statut même de l’établissement en tant qu’université publique était ce qui l’avait conduit à recommander la formation d’un comité externe.
« L’inclusion de ces groupes extérieurs, la raison pour laquelle ils sont là, c’est pour rendre des comptes », a déclaré l’épidémiologiste Janet Baseman. « En tant qu’université publique, nous devons rendre des comptes au public. »
Baseman était la membre juive la plus ancienne du groupe de travail ; son co-président était un doyen non-juif qui supervisait également le groupe sur l’islamophobie. Elle a accepté de participer à ce groupe de travail parce que l’antisémitisme à Washington semblait échapper à tout contrôle. Des activistes menaient des campagnes d’intimidation à l’encontre d’étudiants et de professeurs juifs, et le bureau de signalement des préjugés de l’université semblait mal équipé pour traiter les plaintes liées à l’antisémitisme. L’établissement a fait l’objet de plusieurs enquêtes en raison du Titre VI de la législation sur les droits civils.
« J’ai été directement témoin de certains des problèmes qui se posaient sur notre campus, et j’ai trouvé cela inacceptable », a déclaré Basemen. Une enquête sur le climat du campus lui a semblé être un moyen efficace de s’attaquer au problème et de tirer parti de ses talents de chercheuse.
Tout en refusant de commenter le départ de Naar ou la réaction d’autres professeurs juifs, Baseman a défendu les méthodes du groupe de travail et a déclaré que de nombreuses critiques n’étaient pas fondées. Elle a attribué le petit nombre de groupes de discussion à des contraintes de ressources. Pour pallier ce manque, elle a précisé que les enquêtes prévoyaient des réponses ouvertes.
Elle s’est également efforcée d’inclure un large éventail de points de vue juifs, ce qui explique, selon elle, que le groupe de travail n’ait pas tenté d’imposer une définition unique de l’antisémitisme et qu’il ait inclus les points de vue de Juifs anti-sionistes et d’autres Juifs profondément critiques à l’égard d’Israël, dont certains sont cités mot pour mot dans le rapport.
Baseman a dénoncé avec véhémence l’une des principales allégations des détracteurs juifs du rapport, à savoir que l’un ou l’autre des groupes extérieurs recommandés par le rapport, en particulier StandWithUs, aurait pu jouer un rôle dans sa création.
« La suggestion que StandWithUs a écrit ou travaillé sur ce rapport est scandaleuse et n’a aucun fondement », a-t-elle affirmé. Elle a inclus le groupe controversé, a-t-elle dit, parce que « pour moi, StandWithUs est un groupe qui lutte contre l’antisémitisme par le biais de l’éducation ». Baseman a refusé de commenter la controverse sur les donateurs du groupe, déclarant qu’elle n’en savait pas assez à ce sujet.

Les directeurs d’Hillel et de la Fédération juive de Seattle, deux autres organisations extérieures citées dans le rapport comme partenaires potentiels, ont tous deux déclaré qu’ils accueillaient favorablement les conclusions du rapport et ont exhorté l’université à le prendre au sérieux.
Un examen de cinq autres rapports de groupes de travail a révélé que certains proposaient des suggestions similaires à celles de l’université de Washington, sans toutefois nommer autant de groupes juifs extérieurs. Les comités de UCLA et de l’université de Pennsylvanie (UPenn) ont déclaré que leurs établissements devraient faire davantage pour soutenir le groupe Hillel de leur campus, celui de UCLA ajoutant que l’université devrait consulter « les groupes de parties prenantes juives et israéliennes » lors de la mise en œuvre de toute nouvelle tentative de lutte contre l’antisémitisme. Le comité de UPenn a également soutenu le renforcement du département d’études juives de l’établissement.
Le comité de Stanford a déclaré que son bureau des normes communautaires devrait faire l’objet d’une « évaluation indépendante », sans préciser qui le dirigerait. Des représentants d’Hillel et de Habad, deux groupes qui ont une certaine séparation avec les universités bien qu’ils travaillent souvent en étroite collaboration avec elles, sont cités comme ayant aidé les groupes de travail de Stanford et de UPenn, entre autres.
Des commentateurs extérieurs du monde universitaire ont également remis en question l’agitation suscitée par le rapport. « Pour être tout à fait honnête, j’ai trouvé la critique chaste, voire mesquine, clairement partisane dans sa motivation et finalement pas du tout convaincante », a écrit sur son blog David Schraub, professeur juif de droit au Lewis & Clark College, à propos de la réaction de Washington à l’égard du groupe de travail.
Schraub a noté que le groupe de travail avait découvert des données troublantes sur l’état d’esprit des personnes interrogées, qu’elles soient pro ou anti-Israël. L’un des graphiques du rapport montre que les deux camps pensent majoritairement que leurs points de vue ne sont pas tolérés sur le campus, alors qu’ils estiment que ceux de l’autre camp le sont, ce qui constitue un problème psychologique difficile à surmonter.
Et Schraub a déclaré que les critiques du rapport n’avaient pas soutenu leurs allégations selon lesquelles le groupe de travail était partial ou influencé contre un groupe particulier de Juifs. « Il m’a semblé que les détracteurs étaient venus en quête d’un combat et qu’ils avaient fait une série de déductions tendancieuses ou exagérées pour justifier le choix d’une seule d’entre elles », a écrit Schraub.
La question de savoir si l’université prend le rapport au sérieux reste ouverte. L’Office of Educational Assessment, un département de l’université de Washington qui s’est chargé de la collecte des données pour les deux groupes de travail, n’a pas communiqué les résultats bruts au public. Le bureau n’a pas répondu à une demande de commentaire.
Quant à l’université, elle ne s’exprime pas sur les projets concernant le rapport. Un porte-parole de l’université a déclaré dans un communiqué : « Le travail parle de lui-même et les conclusions et recommandations sont maintenant entre les mains de la direction de l’université de Washington pour déterminer les prochaines étapes. »

Randy Kessler, directeur exécutif de StandWithUs Northwest et ancien étudiant de l’université de Washington, a déclaré dans un communiqué que le groupe « est d’accord avec la conclusion du rapport selon laquelle l’université de Washington est devenue un environnement hostile, d’exclusion et dangereux pour les étudiants juifs ».
« Nous apprécions l’inclusion de StandWithUs parmi les organisations qui peuvent contribuer à trouver des solutions », a-t-il ajouté.
Interrogée par le journal étudiant sur la dissidence juive à l’égard du rapport du groupe de travail, la présidente de l’université, Ana Mari Cauce, a répondu : « Je suggérerais à tout le monde de prendre les rapports au sérieux tels qu’ils sont, mais aussi d’examiner les chiffres et d’y réfléchir. » Cauce, qui prévoit de quitter ses fonctions à la fin de l’année universitaire, a ajouté que l’université commencerait à mettre en œuvre certaines des recommandations du rapport « probablement très bientôt ».
Il est évident que les tensions sur le campus au sujet d’Israël restent vives. Lors du discours annuel de la présidente Cauce, la semaine dernière, alors qu’elle évoquait les effets de la guerre que mène Israël contre le groupe terroriste palestinien du Hamas sur le campus, elle a été interrompue par un manifestant anti-Israël qui l’a traitée de « menteuse » et a crié « une année de génocide à Gaza ». Un représentant de l’université a annoncé que le manifestant « violait la loi et la politique de l’État » et « avait un comportement qui empêchait notre communauté de travailler à des solutions de collaboration ».
« Les conflits à l’étranger nous affectent ici même », a fait remarquer Cauce. Plus tard, à la question de savoir si l’université pouvait « empêcher les manifestations anti-Israël sur le campus », la présidente a répondu : « Tout simplement, non […] Nous sommes une université publique. Nos espaces sont ouverts au public. »
Quelques heures plus tard, le groupe de travail a publié son rapport.
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