Israël en guerre - Jour 624

Rechercher

Les pourparlers sur le cessez-le-feu avec Israël ont cessé – Hamas

Un responsable de Gaza a également déclaré que la violence s’aggraverait et a accusé l'AP rivale pour cette impasse ; un mort à Gaza dans un rassemblement cette nuit

Photo d’illustration : des bombes lacrymogènes lancées par les forces israéliennes sur des manifestants palestiniens lors d'une manifestation le long de la frontière de la bande de Gaza, à l'est de la ville de Gaza, le 17 août 2018. (AFP PHOTO / MAHMUD HAMS)
Photo d’illustration : des bombes lacrymogènes lancées par les forces israéliennes sur des manifestants palestiniens lors d'une manifestation le long de la frontière de la bande de Gaza, à l'est de la ville de Gaza, le 17 août 2018. (AFP PHOTO / MAHMUD HAMS)

Les dirigeants du groupe terroriste palestinien du Hamas à Gaza ont déclaré dimanche que les négociations indirectes pour parvenir à un accord de cessez-le-feu à long-terme avec Israël avaient cessé. Ils ont promis d’intensifier la violence des manifestations le long de la frontière.

Un responsable du Hamas, Sami Abu Zuhri, a imputé à l’Autorité palestinienne (AP) basée en Cisjordanie cette impasse – la structure gouvernementale a exprimé sa forte opposition aux pourparlers négociés en Egypte.

Abu Zuhri a déclaré qu’en réponse, le groupe terroriste basé à Gaza intensifierait ses rassemblements violents à de nouveaux points le long de la frontière de Gaza avec Israël.

Suite à cette annonce, plus d’un millier de Gazaouis se sont rassemblés à la frontière pour une rare manifestation nocturne, brûlant des pneus et se confrontant aux troupes israéliennes.

Le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas, a déclaré qu’une personne avait été tuée et que onze autres avaient été blessées par les tirs des soldats.

Le ministère a déclaré que Imad Ishtawi, 21 ans, avait reçu une balle dans la tête.

L’armée israélienne a indiqué qu’elle avait repéré un groupe qui se préparait à lancer des ballons incendiaires en Israël et qu’un avion les avait ciblés. L’armée de l’air tire habituellement à titre préventif sur les groupes qui préparent de tels engins.

Ces révélations sont publiées alors qu’une douzaine d’incendies ont éclaté ce week-end dans le sud d’Israël après que des ballons incendiaires ont été lancés à travers la frontière de la bande de Gaza.

Cette semaine a été marquée par une recrudescence des incendies transfrontaliers, après plusieurs semaines de calme relatif le long de la frontière, qui ont coïncidé avec les pourparlers visant à mettre fin aux violences qui ont commencé en mars avec une série de manifestations de la « Marche du retour ».

Lors de ces affrontements, qui selon Israël sont orchestrés par les dirigeants du Hamas à Gaza, des émeutes ont éclaté et des attaques contre les troupes israéliennes et des tentatives d’infiltration et de sabotage de la barrière frontalière ont été menées.

Ismail Haniyeh, à droite, chef du bureau politique du Hamas, serre la main de son adjoint Saleh el-Arouri à son arrivée à Gaza depuis Le Caire, en Egypte, le jeudi 2 août 2018. (Photo publiée par le bureau médiatique du Hamas / Mohammad Austaz via AP)

Dimanche, neuf incendies ont éclaté dans le sud d’Israël suite aux lancements de ballons. Vendredi et samedi, treize incendies ont été signalés dans les zones adjacentes à la bande de Gaza. En réponse à chaque attaque, les avions israéliens ont tiré sur des groupes de Gaza alors qu’ils lançaient ces engins vers Israël.

Des milliers de Gazaouis ont également manifesté à la frontière ce week-end. Vendredi, selon le Hamas, un Palestinien aurait été tué et au moins 312 personnes auraient été blessées alors que quelque 10 000 Palestiniens manifestaient à la frontière avec Israël. Certains auraient lancé des engins explosifs, des pierres et brûlé des pneus, alors que les soldats ont répondu avec du gaz lacrymogène et des tirs réels occasionnels.

Un soldat israélien a été légèrement blessé par les éclats d’un engin explosif lancés sur les troupes, a indiqué l’armée, ajoutant qu’elle avait détecté plusieurs tentatives d’infiltration.

Le Hamas s’était engagé dans des négociations indirectes avec Israël à travers des médiateurs égyptiens et onusiens afin de pacifier la situation à la frontière en échange de l’assouplissement des restrictions sur Gaza. Ces efforts se sont heurtés à des divergences entre le Hamas et son rival de Cisjordanie, le Fatah, qui s’est opposé à l’accord.

Le Hamas et le Fatah – le parti dirigé par le président de l’AP, Mahmoud Abbas – font face à de profondes divisions depuis plus de dix ans. En 2007, le Hamas a pris le contrôle de Gaza de l’Autorité palestinienne – dominée par le Fatah – et plusieurs tentatives de réconciliation intra-palestinienne ont depuis échoué.

Le gouvernement de l’Autorité palestinienne fait pression sur le Hamas afin de parvenir à un accord de réconciliation qui permettrait au Fatah de reprendre le pouvoir à Gaza. En début d’année, afin de forcer le Hamas à abandonner du terrain, le parti a commencé à réduire ses aides financières et ses paiements pour l’électricité dans la zone.

Abbas a exigé que le Hamas confie le contrôle total de Gaza à l’Autorité palestinienne et a mis en garde contre tout accord de cessez-le-feu qui n’incluait pas le gouvernement de Ramallah.

Le Hamas a intensifié la violence ces derniers mois afin de tenter d’obtenir des concessions d’Israël et de l’AP.

Plus de 130 Gazaouis ont été tués par les tirs israéliens depuis le début de ces affrontements. Le Hamas, un groupe terroriste islamiste qui a pris le contrôle de Gaza en 2007 et qui cherche à détruire Israël, a reconnu que des dizaines de victimes palestiniennes faisaient partie de ses membres.

Israël affirme que ses actions – et en particulier l’utilisation de balles réelles – sont nécessaires afin de défendre la frontière et d’empêcher les infiltrations massives et accuse le Hamas d’encourager les manifestations et d’en profiter pour tenter de mener des attaques terroristes.

Lors de ces récents, des émeutiers ont également lancé des cerfs-volants et des ballons incendiaires en Israël, provoquant des incendies qui ont détruit des forêts, brûlé des récoltes et tué des animaux. Au cours des six derniers mois, plus de 3 000 hectares de terres du sud d’Israël ont été brûlées par les incendies provoqués par ces ballons, causant des millions de shekels de dommages.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.