Israël en guerre - Jour 372

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Les premières grues migratrices sont arrivées au lac Hula

On estime à 90 000 le nombre de grues qui feront halte en Israël cet automne, dont un peu plus d’un tiers restera dans le pays jusqu’en mars

Sue Surkes est la journaliste spécialisée dans l'environnement du Times of Israel.

Les premières grues migratrices sont arrivées au parc du lac Hula, dans le nord d’Israël, le 11 octobre 2022. (Crédit : Inbar Shlomit Rubin, KKL)
Les premières grues migratrices sont arrivées au parc du lac Hula, dans le nord d’Israël, le 11 octobre 2022. (Crédit : Inbar Shlomit Rubin, KKL)

Les premières grues sont arrivées mardi dans la réserve naturelle du lac Hula, dans le nord d’Israël, donnant le coup d’envoi d’une migration qui devrait attirer de 80 000 à 90 000 oiseaux de cette espèce.

Selon les estimations, environ 30 000 grues – voire 40 000 – hiverneront en Israël avant de repartir à la mi-mars. Les autres ne feront que prendre un peu de repos avant de s’envoler pour l’Afrique.

En raison de leur grand nombre, les grues du parc du lac Hula font fureur auprès des visiteurs.

En décembre dernier, elles avaient malheureusement été victimes d’une épidémie de grippe aviaire transmise par les oiseaux de basse-cour.

Ainsi, une grue sur cinq serait morte de la maladie, pour l’essentiel dans les environs du lac Hula, où les oiseaux sont toujours extrêmement nombreux parce qu’ils y sont nourris – une initiative prise pour les tenir à distance des cultures.

Cette forte densité a manifestement facilité la propagation de cette maladie mortelle.

Un porte-parole du Fonds national juif KKL-JN, gestionnaire du site, a déclaré qu’une décision concernant l’alimentation des grues serait prise par l’Autorité israélienne de la nature et des parcs d’ici la mi-décembre.

Des carcasses de grues jonchent le lac de la réserve du lac Hula, dans le nord d’Israël, le 26 décembre 2021, suite à une épidémie de grippe aviaire. (Crédit : Guy Eilon/Autorité israélienne de la nature et des parcs)

Nourrir les grues permet de les tenir à l’écart des cultures au moment où les jeunes pousses sortent de terre. Mais avant cela, les agriculteurs sont heureux que les oiseaux nettoient les champs des restes des cultures d’été de manière de surcroît très écologique.

L’épidémie de grippe aviaire de l’an dernier avait également causé la mort de quelque 500 pélicans, arrivés vers la fin de la saison de migration pour une halte dans la région de Beit Shean, au sud de la mer de Galilée.

Cette année, l’INPA n’a pas nourri les pélicans de la vallée de Hula dans la mesure où la plupart des étangs d’élevage de poissons ont fermé, ce qui réduit considérablement les risques de frictions avec les pisciculteurs.

Les pélicans présents dans la vallée pourront trouver du poisson, mais il ne leur sera pas fourni par l’homme.

L’INPA continue en revanche de mettre des poissons dans plusieurs plans d’eau de la région de Sharon, dans le centre du pays, là où l’industrie piscicole est encore importante.

En outre, les oiseaux ne repartent qu’une fois l’estomac plein, car il s’agit de leur dernière halte de ravitaillement avant la traversée du désert du Néguev.

Selon les estimations, 50 000 pélicans font leur migration via Israël chaque été pour se rendre en Afrique, où ils passent l’hiver. Ils commencent généralement à arriver au milieu du mois d’août. Ils ne restent pas longtemps, s’envolant vers le désert du Sinaï et descendant le Nil pour atteindre leur destination hivernale.

De grands pélicans blancs mangent du poisson dans un réservoir d’eau de la vallée de Hefer, dans le centre d’Israël, le 15 novembre 2019. (Crédit : Menahem Kahana/AFP)

Avec des déserts vastes à l’est et la mer Méditerranée à l’ouest, Israël est une voie migratoire déterminante pour des centaines de millions d’oiseaux qui se déplacent entre l’Europe, l’Asie et l’Afrique à l’automne et au printemps – notamment pour les passereaux, pour les échassiers et pour les oiseaux de proie.

Plus d’un million de rapaces traversent le pays tous les ans, dont la majorité des éperviers à pieds courts et des aigles des steppes, une espèce en péril, ainsi que des centaines de milliers de bondrées apivores et de buses variables.

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