Les prix de l’immobilier continuent à grimper en Israël
Une hausse de 8 % a eu lieu l’année dernière ; un 4 pièces coûte en moyenne 3 millions de shekels à Tel Aviv
Le prix élevé de l’immobilier en Israël a continué à augmenter au premier trimestre 2016, selon un nouveau rapport gouvernemental, poursuivant une tendance à la montée des prix malgré les récentes promesses politiques de contenir le marché.
Le prix d’un appartement de quatre pièces a augmenté de 1,6 % au premier trimestre 2016, et de 8 % l’année dernière, selon les chiffres publiés dimanche par le bureau de l’expert du gouvernement.
Les données du rapport sont basées sur le prix moyen d’un appartement de quatre pièces dans 16 villes israéliennes, dans des résidences neuves ou anciennes, a annoncé le quotidien israélien Globes.
Les villes qui ont connu la plus forte hausse des prix de l’immobilier au dernier trimestre 2015 sont Eilat (5 %), Tel Aviv (4 %), Netanya (4 %), Modiin (4 %) et Ramle (4 %).
Jérusalem n’a pas connu de hausse depuis le dernier trimestre, et quatre villes ont vu leurs prix baisser : Holon (-3 %), Ashdod (-2 %), Kfar Saba (-2 %) et Haïfa (-1 %).
La ville où le coût moyen d’un appartement de quatre pièces est le plus élevé est Tel Aviv, avec 2 961 000 shekels (705 000 euros). La moyenne de la Ville Blanche est presque quatre fois plus élevée que celle de la deuxième ville la plus chère, sa banlieue chic Herzliya, à 2 337 000 shekels (556 429 euros).
Les chercheurs de bonnes affaires peuvent se rendre à Beer Sheva, capitale du Néguev, où un appartement de quatre pièces coûte en moyenne 1 049 000 shekels (249 762 euros), et qui est la ville la moins chère des 16 qui ont été étudiées.
Alors que les prix ont continué à augmenter, ils ont montré une légère stagnation, avec une hausse de 1,6 % au premier trimestre contre 2,7 % au trimestre précédent.
Le coût élevé de l’immobilier est devenu un sujet politique central du pays, les jeunes familles affirmant qu’elles n’ont plus les moyens d’acheter ou même de louer un domicile dans le centre économique du pays.
Le ministre des Finances Moshe Kahlon, qui a obtenu ce poste en promettant de soigner les maux de l’immobilier israélien, a lancé une série de projets de logements abordables, dont un programme dans lequel les promoteurs reçoivent des terrains à prix réduits et vendent des appartements moins cher à des primo-accédants.
Tal Aldroti, l’expert de l’Etat, a écrit dans ce rapport qu’il était trop tôt pour voir l’influence de ce programme sur le marché.